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Vole !
aeromodelisme
3 octobre 2010

Nos voisins les tubercules

Deuxième tour sur notre pente en sud. La météo s'est largement embellie depuis deux jours, et nous pouvons planer dans une ambiance frisant les 21°C.

Je n'en délaisse pas moins le chapeau-gland, car le vent souffle aux alentours des 30 km/h, sans rafales.

On démarre et ça monte, le premier décollage est correct, un tout petit peu chaloupé. Après tout, le vent perturbe quand même bien notre vieux briscard, on ne cherche pas l'allure parfaite.

La réparation sur le chariot tient bien. Par contre, Kang voulait essayer de mettre de gros manches sur son émetteur, c'est un bide complet. Le Discus se joue de nous, et le manque d'habitude rend le pilotage imprécis.

Mon marsupial repassera à ses manches traditionnels pour le second vol.

Là, le décollage est pour ainsi dire singulier. J'étais positionnée un peu en avant, pour la vidéo. Au lieu de suivre la route, notre mulet satanique en mode manche à air a fait un quart de tour sur lui-même, et le planeur fut bien obligé de suivre le mouvement. Aussi ai-je eu la surprise de le voir se diriger face à moi. Kang a rattrapé la direction, pendant que je me barrais d'un pas allègre.

En définitive, le vol fut bien, mais peu glorieux. L'âge fait grincer les ailes, et notre bestiole a commencé à se disloquer en vol, en semant à tout champ ses caches-servos.

Espérons que le temps se maintienne pour la semaine prochaine.


Nos voisins les tubercules  

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2 octobre 2010

Fail

Enfin sortis de nos microbes respectifs, nous repartons vers les quelques pentes encore non touchées par le syndrome dit "de la betterave".

Ca y est, c'est octobre, c'est le grand froid anticipé, les premières chutes de feuilles et la cueillette des cultures. Pendant les quatre prochains mois, tous les dépôts de betteraves seront usités, et nous devons flairer, comme notre totem l'écureuil, pour trouver notre noisette à nous : une piste dégagée sous une couche de feuilles caduques.

Nous voilà donc prêts, Discus sorti, vent du sud, température extérieure 20°C, ciel couvert et soleil tombant.

La route est couverte de mottes de terre, que je dégage à coup de tacles bien sentis.

Le planeur s'élance, courageux, habile, et moi, l'appareil brandi, le doigt là où il faut, prête à clicheter.

Et pouf.

Le train-arrière se mange une bouse fraiche, la chape de direction lâche, et notre oiseau raccroche le chariot avant de plonger dans les hautes herbes. L'hélice morfla et le chariot boude toujours.

Cependant, pas de casse. Mais pas de vol. Mais on y retourne demain.

A demain !

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27 septembre 2010

Pas même le crachin

Hop hop, rien ne nous arrête.

On va voler sous nos trois pulls, cagoules, écharpes, mouchoirs, lunettes de soleil, casquette et chapeau-gland.

Quelques illustrations prises en grelotant :

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25 septembre 2010

Dents de Sabre

Cette semaine, il fait moche, il bruine et ça sentirait l'automne si je n'avais pas déjà la truffe enrhumée.

Aussi, je combats le mal par le mal, et je vous mets quelques clichés des dernières chaleurs du mois.

Le Nimbus est testé et approuvé sur notre chariot de décollage. Le Mulet Satanique (parallèlement expliqué dans la rubrique "construction de chariot" par Kang) est une vraie monture pour Don Quichotte.

Ça part tout droit, pas forcément vite, mais toujours bien. Fini les chaloupées et les renversements post décollage.

Deux beaux vols, en soi.


Dents de Sabre  

12 septembre 2010

Deux fois onze.

C'est dans notre monochrome cosmique que nous nous sommes lancés dans de nouveaux tests de chariots.

Notre "mulet satanique", dont le nom évolue au fur et à mesure de ses améliorations, est testé et approuvé en mode dragster.

Ca décolle lentement, mais ça décolle bien droit, on ne part plus en culbute chaque fois que la bête grimpe au ciel.

La sécurité s'en trouve donc ragaillardie.

Maintenant, Kangouzu est entrain de faire passer notre mule-dragster-chariot en mode drakkar, en-coquillé dans ses renforts en bois. Je n'en ai point encore de photos, mais ça viendra.

En attendant, des images fugitives de l'ASW22, pour son premier vol de septembre.

Notre gros père est en bonne santé, même si ses saumons partent en queue de poisson.


Deux fois onze

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3 septembre 2010

La revanche des quatre mètres

Oh yeah, un jour viendra où les quatre-mètres, vêtus d'une peau de betterave sucrière sèchée, rebondiront du sol jusqu'à nos bras dans un grand rire affectueux.

Et ce jour là, on se poilera.

Ca y est, le Discus, 28 ans d'âge, est réparé, sous le pomponnage intensif de notre habile kangourou.

Il vole comme un jouvenceau, et s'il nous fait des décrochages parfois stupides, il a l'air tout à fait dressé pour la voltige.

Ceci dit, comme on est une bande de frileux, et que les servos des aérofreins ne sont pas encore en état de nuire, on s'en abstiendra le temps de reprendre nos marques.

Pour l'instant, Kang s'est fait deux décollages fichtrement mauvais, du genre où une aile se soulève avant l'autre et se taille un droite gauche droite rodéo avant de retrouver son équilibre. Heureusement, nous n'étions pas trop bas, et ça n'a pas touché le sol.

En remède, Kang est en train de bricoler le terrible...... mulet, un nouveau modèle de chariot, dont le squelette fut inspiré par les courses de dragsters. On vous en parlera prochainement.

Les vols en eux-même furent plutôt corrects, et franchement, notre vétéran dépote des mémés, les doigts dans le pif.




La revanche des quatre-mètres - partager des photos

3 septembre 2010

Toujours plus Eauze

Allez, j'ose les jeux de mollets, et je dribble la vidéo postée sur les GPR pour la partager ici aussi.

Parce qu'elle est quand même pleine de pêche, cette vidéo, ne serait-ce que par sa bande son, ou par tous les effets possibles et inimaginables kitch des logiciels de montage.

Puis bon, elle représente quand même la grande féria de Eauze, célèbre rencontre de grands planeurs.

Et puis elle est classe, ce qui justifie tout.

28 août 2010

Chasse Pompe

Rétrospective du weekend du 15 août, encore non postée jusqu'à aujourd'hui.

Pas beaucoup de commentaires à faire, si ce n'est qu'on arrête pas de claquer des hélices, en ce moment.

Le temps est gris, on a perdu la chaleur, et il y a du vent. Suffisamment pour me faire râler avant chaque décollage.

Kang a un nouveau chargeur - de feu - qui dépote tout, et qui nous satisfait au plus au point.

On a également acquis un détecteur - de feu - pour le feu, justement, histoire de se protéger du moindre pet de fumée suspecte dans le garage à planeur.

S'équiper, c'est chouette ! A quand la télémétrie ?


Chasse Pompe

9 août 2010

Construction du Chariot

Chariot de Décollage pour GPR

(Grand Planeur Radio-commandé)

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Bonjour à tous,

Ça y est, je me décide enfin à vous donner des indications et les photos pour la construction d'un chariot de décollage. Tout d'abord avant d'entrer dans le vif du sujet, il faut savoir que le chariot idéal n'existe pas et que personnellement j'ai trouvé sur le net après de longues recherches des réalisations intéressantes avec pour chacune d'elle des avantages et des inconvénients. Il n'y a donc pas un mais des chariots et cela vient du fait du nombre incalculable de planeurs existant sur le marché en terme de masse, profil ou même de morphologie pourrait-on dire. Il faudra donc se contenter quoiqu'il arrive d'un compromis. Et c'est l'objet de ma réflexion sur le sujet. Après de nombreux essais, de nombreux faux départ, de nombreux bobos (casse d'hélice) et de nombreux "prototypes" j'en suis arrivé finalement à cet version "Carbone et Contre-plaqué" avec un train dirigeable à l'arrière.

Recadrons le sujet et ce qui nous intéresse au départ c'est bien le décollage en toute autonomie des grands planeurs électrique avec une propulsion classique dans le nez. Pour les planeurs de moins de 4 mètres d'envergure et de 5kg de masse, le lancé à la main est toujours possible. Quand on arrive à des masses de 6 kg et/ou des envergures de 5 mètres les choses se complique sérieusement et la mise en altitude seul devient risqué voir carrément impossible. La solution du chariot peut s'imposer, mais ce n'est pas la seule !!!

Pour mon cas personnel, je vole souvent en solo et souhaitant passer progressivement aux grandes plumes de 6 mètres et plus, je pense que cette solution permet des départs en toute sécurité dès lors que certains paramètres sont bien maîtrisés. L'option de réaliser un système de direction dépend de vos habitudes et de votre terrain. Si comme moi votre "piste d'envol" est courte et souvent de faible largeur ou si votre terrain n'est pas très bien carrossé, ce système peut vous aider à corriger (légèrement) la trajectoire du planeur lors du roulage.

Ce Chariot a été testé pour 3 modèles de Planeurs différents : un Ventus de 4,50m et 6 kg, un Nimbus de 6m et 9 kg et enfin un ASW22 de 7,50m et 14 kg. Je pense que cela peut représenter un panel assez large des modèles existant sur le marché. La bonne nouvelle : pour ces trois machines les décollages se sont déroulés parfaitement et en toute sécurité. Pour passer d'un modèle de planeur à un autre, il suffit simplement de remplacer les couples amovible adaptés à la forme de chaque fuselage et régler la hauteur des balancine qui soutiennent les ailes et positionne le planeur à inclinaison nulle.

Une remarque importante concernant l'angle de l'aile par rapport au sol pour le décollage. En plaçant l'incidencemetrel'incidencemetre à l'emplanture, le planeur étant posé sur le chariot, on doit obtenir une valeur comprise entre +5 et +7 degré. On réglera cette valeur en calant le couple arrière ou repose le fuselage. Le plateau du chariot est "calé" à environ 7 degré avec le sol. Le diamètre des roues ballon modifie également cette valeur. Dans tous les cas, c'est bien la position de l'aile par rapport au sol qui est importante. Une incidence trop élevé et c'est le risque d'un décollage prématuré avec risque pour le planeur, alors qu'une incidence trop faible conduira à un roulage excessif et un décollage tardif.

Voici quelque indications sur la construction en général qui viendront étayer cette série de photos du montage (clique sur les photos pour les agrandir) :

les première ébauches du projet.

ebauche_2

ebauche_1

Le plateau principale du chariot (environ 350mm x 100mm) est composé d'une plaque en verre-carboneverre-carbone avec renfort en CTP sur le partie arrière et des profilés plat carbone de chaque coté.

Chariot_1

Chariot_2

J'ai utilisé principalement des tubes en carbone de 12mm comme support pour les balancines (environ 400mm de longueur). Ces tubes seront renforcés par un rond de bois dur à l'interieur.

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Chariot_5

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2 inserts fileté pour positionner le couple de centrage du fuselage à avant.

Chariot_8

Le train principal est constitué de deux triangles en CTP (100mm x 200mm x 30mm) renforcé par une plaque verre-carboneverre-carbone.

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On assemble le tout avec 3 tiges filetées, des entretoises en tube fibre de verre et plats carbone collés pour les fixations.

Chariot_11

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Le train principal est ensuite boulonné au plateau

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L'essieu avant est un rond carbone (jonc de diamètre 12mm x 500mm de long) avec deux axes rapportés en bout supportant les roues ballon à roulements à bille.

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La platine radio ( même fréquence que le planeur ) si on choisi comme moi d'avoir un train de direction ( accu, récepteur, inter et un servo HP.

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La réalisation du train arrière : un profilé plat carbone (15mm x 6mm) longueur environ 300mm renforcé contreplaqué, les axes de direction, les supports du servo.

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Le train est fixé sur le support d'une ancienne roulette de queue d'avion carbone (on aperçois également la barre de direction).

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Le train est relié au plateau principal grâce à un tube carbone (15mm) renforcé aux extrémités.

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Les couples avant et arrière, de centrage du fuselage, sont réalisé en Contre-plaqué léger puis peint. Fixation rapide sur le plateau du chariot par 2 vis à papillon. Ces deux pièces sont à réaliser sur mesure pour chaque planeur.

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Les balancines sont des supports réaliser en contre-plaqué épais mais léger (plusieurs épaisseur) et recouvert de morceaux de mousse ou moquette dans les zones d'appuis pour protéger l'aile. Elles sont rapportées sur le plateau par des tiges filetées et des écrous papillons qui permettrons le réglage en hauteur pour chaque planeur.

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Le chariot équipé des balancines et des couples de centrage.

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Le capot abritant la radio sous le chariot...

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Pour les planeurs à partir de 9 à 10kg de masse, j'ai réalisé des jambes de force (tube carbone) qui prennent appui sous les balancines avant jusqu'à l'essieu. Elles se mettent en place et s'enlève rapidement en cas de besoin. Elles limitent le roulis éventuel, pour les planeurs lourds, qui serait préjudiciable au décollage.

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Concernant la puissance moteur nécessaire au décollage avec chariot, je préconise 200 W par kilo de planeur. Cela peut paraître beaucoup, mais garanti un départ en toute sécurité.

Chariot3_ASW22

Chariot5_ASW22

Chariot

Voici le diamètre des roues utilisées: 140mm à l'avant et 100mm à l'arrière pour un planeur de 14kg et 7,50m. Elle peuvent, bien sur, être plus petite (gain de poids) pour un planeur de taille plus modeste.

à suivre...

8 août 2010

Observez les signes

Autrement dit : " Quand vous êtes mal partis avant de décoller, décollez-pas. "

C'est ce que l'on aurait du deviner, après avoir vu partir en fumée notre bien-aimé chargeur. Pas de batterie, pas de vol, sauf si on bidouille pour siphonner quelques électrons salutaires.

On l'a fait, et on peut vous le dire, c'était une mauvaise idée.

Le Nimbus n'a pas su décoller, faute d'énergie en quantité suffisante. Il s'est fait ballotter par le vent comme un cocotier du Pacifique. L'aile s'est balancée, a ripé sur le sol et le planeur s'est remis droit, avant de faire un saut de puce hors chariot.

Et pouf, notre pâle d'hélice s'est fait éjectée d'une pichenette par le choc.   

Pas de casse sinon. On s'en sort plutôt bien.

Histoire de conjurer le sort, je vous mets une vidéo du Nimbus de la semaine dernière, vol qui s'était fort bien déroulé.


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