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Vole !
aeromodelisme
7 août 2010

Un planeur qui a du piaf

Notre Nimbus, c'est quand même LE planeur qui peut craner avec ses ailes dents-de-sabre et son style tigre-véloce.

Il va vite, il va bien, il est fin, il prend la vitesse tel Michel Vaillant, et donne lieu à du pilotage cérébral qui ravirait le plus poète des kangourou.

Du coup, Kang, il est content. Très content même, même quand il atterri un peu long, et un peu vite, et qu'il s'étale dans les foins comme une paysanne en fleur.

C'est guilleret, tiens.

Un diapo :



Un planeur qui a du piaf  

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7 août 2010

Deuxième série de tests chariot

Le petit va bien. Il a subi une nouvelle couche de peinture et s'est fait raccourcir la poutre.

Deux constatations essentielles :

- Testé sur le Ventus, ça décolle
- Testé sur le Nimbus, ça décolle

Donc, notre chariot s'adapte bien sur tous les planeurs, de 4 mètres 50 à 7 mètres 50, peut-on dire.

( Sachant qu'on adapte le berceau et la hauteur des balancines à chaque tour de taille. )

Couper la poutre nous a permis de corriger à la fois le problème de souplesse et le problème de précision de la trajectoire.

Maintenant il roule droit et ne culbute plus.

( Ceci dit, avec un poids plume comme le Ventus, à chaque décollage, le chariot partait en tonneau. On n'a pas très bien compris pourquoi, le Ventus étant inopinément décédé avant la fin de la série de tests. )

Kangouzu valide donc cette version comme "version définitive".

On vous remet quelques essais de décollage avec le Nimb' Nimb' :

7 août 2010

A ton rythme

Papy planeur sort les lunettes tintées, et va groover sous le soleil pouilleux des champs débauchés.

Le temps était pourtant bien gris, ce qui ne l'a pas découragé. L'ASW22 a fait son chemin superbement, pressé comme un retraité sur les routes d'Arcachon.

Et c'était si beau de le voir voler lentement que je vous en remets quelques photos, avec une courte vidéo.


A ton rythme

1 août 2010

Le temps des oiseaux

Les blés sont moissonnés, les éteules coupées rases, et les orvets sortent montrer leurs truffes.

Si bien que les piafs sont de la partie, et malgré le temps gris, nous volons tous ensemble dans un même élan d'amour.

Youpi graah.


Le temps des oiseaux  

25 juillet 2010

Premiers tests du chariot

Yop, c'est l'heure idéale pour un petit bilan.

Jusqu'à là tout de suite, nous en sommes à notre troisième essai.

  • Le premier était un mauvais essai dans un chemin de campagne, notamment à cause de la météo abominable et des rafales de vent rendant le chariot imprécis. On remarque déjà un problème de souplesse au niveau de la poutre et des balancines. Cela dit, l'ASW22 est parti quand même.C'était le but.
  •  

  • Second décollage par temps couvert et frisquet, sans vent, sur une route très propre de campagne. Une superbe ligne droite, l'ASW22 est parti très court, en pleine puissance. On peut dire que c'est concluant.
  •  

  • Troisième décollage, toujours par temps couvert et frisquet, et sur une autre route un peu plus pratiquée par les moissonneuses. Malgré le vent nul, l'ASW22 est parti complètement sur la droite, et s'est balancé comme un vieux pendule. Mais il est parti, là encore, ça reste l'essentiel.

On peut donc en dire des choses

POINTS FORTS :

Efficacité : le planeur est parti à trois reprises.
Esthétique
Résistance au poids : les 15 kilos partent comme une flèche. Il pourrait certainement supporter plus, mais on a juste besoin de ça.

POINTS FAIBLES :

Souplesse : La poutre en carbone est trop flexible, on perd en précision et en "guidage". Pareil pour les balancines en carbone, à renforcer pour éviter le ballotement des ailes.
Précision : va de paire avec le problème de souplesse.

Voilà le décollage n°2 en vidéo (attention, ça va très vite) :

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24 juillet 2010

Rodéo

Première nouvelle, il fait froid.

Nous sommes le 23 juillet, nom d'un chien, et pas moins de 16°C au compteur.

Cela dit, sous l'impression glaçonnante, et sous un ciel pour le moins couvert, pomme de terre, ça volait bien.

Ca nous a permis d'éviter les ascendances impulsives, et de pouvoir gratter sans trop craindre l'altitude.

Le chariot va bien. Ca y est, nous en sommes à notre deuxième essai, sans le moindre rapé. Kang a peint la structure en noir, et nous reste plus qu'à pianoter quelques micro-modifications pour que le tout soit satisfaisant.

Par exemple, et après cogitation, la poutre en carbone est peut-être un chouia longue. On n'y perdrait rien en lui coupant un bout, et on gagnerait peut-être en précision. Puis ça calmerait la souplesse de la bête, qui a tendance à se prendre pour un yogiste invulnérable.

Mais bon, avec quinze kilos sur le dos, notre tortue de chariot peut bien frimer, tant qu'elle assure au décollage.

( Et ça assure, oh yeah ! )


Rodéo  

24 juillet 2010

L'oiseau sauvage

"Plus haut, toujours plus haut, dans le bleu calme et pur,
Tu fuis allègre et libre,
Tu n'es plus pour mes yeux déjà qu'un point obscur,
Mais toujours ta voix vibre ;
On dirait la chanson lointaine de l'azur..."


( André Theuriet )

( Oh yeah ! )



L'Oiseau sauvage

18 juillet 2010

Empreinte vidéo

Un petit montage vidéo de nos derniers vols de juillet, avec l'immortel ASW22.

14 juillet 2010

A perte de vue

Hop, hop, j'en profite pour faire la petite conversation de celle-qui-a-eu-très-peur-alors-que-rien-de-grave-ne-s'est-passé.

Avec Kang, on a eu une punaise de mauvaise sale frayeur qui craint, aujourd'hui, et ça me fait me poser des questions, au niveau des améliorations sécuritaires que l'on peut apporter à une grande plume.

Je m'explique :

Temps super, vent du sud, 30 C°, des cirrus et quelques lenticulaires, piste dégagée au décollage, suffisamment éloignée de tout pour que l'on ne s'approche ni des routes, ni des infrastructures. ( Hormis the big silo, facile à éviter. )

Tout devait bien se passer. On avait choisi l'ASW22, bon planeur de gratte, le plus sécurisé de tous, sur lequel Kang a l'habitude de voler.

Ben on a quand même frisé le danger.

Le ciel s'est mis brutalement à changer. En quelques instants, on s'est retrouvé sans le moindre vent, avant de s'enfiler des cirro-cumulus en champ de coton interminables, pendant que des piles d'assiettes trainaient partout à raz de l'horizon.
Les champs de blés et de tournesols avaient chauffé pendant toute la matinée, et on s'est retrouvé dans le contexte du " ooouuh ça grimpe ! "

Tout content que nous étions, on a donc grimpé. Jusqu'à, aller 200 mètres. Puis 300. Puis en fait, même en ligne droite, avec les aérofreins sortis à fond et volets ouverts, ça grimpait encore.

Je sais pas si vous imaginez, on a du atteindre les 600 mètres d'altitude, si bien que le planeur de 8 mètres d'envergure devenait presque invisible. J'ai vraiment cru qu'on allait le perdre. Et je ne sais pas trop ce qu'il advient d'un planeur de vol à voile, une fois hors de portée de vue, et hors de portée d'émetteur. Ca mange les kilomètres, ça peut tenir un moment seul, mais faut bien que ça redescende, et ou ?

Finalement, je pensais que la distance de sécurité était bonne, mais on était quand même qu'à quelques kilomètres d'un village.

Kang a du user de tout son art pour le faire décrocher. Enchainer les spirales descendantes, décrocher, faire exprès chuter le planeur en le freinant.

Parce que bon, involontairement, ça on sait le faire, mais volontairement, c'est quoi la procédure pour descendre en vrille sans prendre de vitesse ?

Bref, on s'est fait happer complètement dans des ascendances qui nous dépassaient, et j'ai eu les jetons.

Ce qui nous a sauvé, outre l'expérience de Kang, ce fut de voler à la verticale au dessus de nous.

J'ai appris ce midi qu'une alerte vigilance orange avait été placée dans la région. Dommage qu'on ne l'ait pas su avant, on aurait été davantage vigilants. ( Encore que, rien ne laissait supposer des ascendances si fortes. Pas de cumulonimbus, pas de ciel gris, et même pas une forte chaleur. Il avait plu la veille, après tout. )

Enfin, au final, rien de grave. Il est redescendu difficilement, et on s'est contenté d'enchaîner les passages bas, surtout que des rafales se levaient. ( et tant mieux. Le vent dans les aéfs, ça assure ! )

Du coup, et après épilogue, les propositions ont fusé :

- un Mixage croco spécial, pour prévenir les cas comme ça et faire descendre fort la bête. Faut qu'on se penche dessus.

- Il existe un système de télémétrie, permettant de savoir à quelle vitesse il monte, et à quelle altitude il se trouve. Ca coûte bonbon, mais je crois que ça pourrait nous éviter de recommencer ça.

- S'équiper systématiquement d'une paire de jumelle, pour "le pire". ( Puis d'un extincteur. On ne sait jamais ) 

En attendant, des photos :


A perte de vue

14 juillet 2010

Le temps des moissons

Sous un ciel encore gris-mouillé, après une journée un brin orageuse, synonyme des premières pluies estivales, nous voilà.

Ca fait un moment qu'on galérait à trouver des terrains où atterrir, et on attendait avec impatience que les blés soient fauchés.

On commence enfin à retrouver des parcelles sans culture, et c'est quand même vachement mieux pour nous, et beaucoup moins dangereux que d'atterrir dans des zones réduites.

Le vol du soir a été écourté, à cause d'un oubli de rechargement du récepteur radio, mais on a eu le temps de cliqueter quand même.

Admirez les jolis contrastes célestes et les nuages-choux-fleurs.



Le temps des moissons

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