Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vole !
modelisme
15 janvier 2011

Syndrôme de la poire qui tombe

Nouveau vol, nouvelle aventure.

Malgré de belles bourrasques touffues, et nous tremblotants dans la toundra boueuse, l'Electro trainer a repris ses roulettes, son hélice d'origine, et s'est envolé droit vers le levant. (A dix heures et demi, le soleil se lève à peine, dans l'extrême nord de la France froide.)

Kang s'est déchainé sur les loopings, et a enchainé les tonneaux, penchant toujours un poil vers le bas. J'ai testé quelques petites prises vidéos, pour l'accompagner.

Le vol s'est passé sans accrocs, et on peut une fois de plus constater à atterrissage : notre avion-qui-plane atterrit au pied, voir au pif, aussi vite qu'une poire s'écrasant sur la trogne à Newton.

Bientôt, nous pourrons presque le rattraper à la main. Ce sera trépidant.

P1180224P1180279 P1180315

Publicité
Publicité
29 décembre 2010

Présentation - Electro Trainer

P1170906

Electro-trainer S, l'avion-moustique

Modèle de GRAUPNER, véritable nom : Electro-Trainer S
Envergure : 1,20m
Poids : 1000g
Moteur : Compact 345Z
Hélice : 10X5
Accus : LiFe 2S 2100mah TopFuel
Caractère : voltigeur
Aime :  tourner des fesses en taxiage
N'aime pas : atterrir.

L' Avion de début par excellence !!! et me concernant mon premier véritable avion. En effet, après des années de pratique exclusive du planeur électrique, j'ai souhaité tenter l'expérience du vol motorisé permanent...

Pas de problème particulier au montage, le kit est très bien fait et complet, cet avion "mousse" est facile à assembler. Par contre j'ai fait quelques modifications concernant la mise en place des servos. La notice préconise un collage dans le Solidpor, rendant impossible tout démontage surtout pour la direction et la profondeur. J'ai donc préféré installer des boitiers d'aile pour micro-servos, après avoir "usiné" le Solidpor. Les boitiers sont "emboité" dans le Solidpor et immobilisés à la cyano (prévoir une vis et un écrou nylon pour sécurisé le boitier de la profondeur !).C'est un peu plus de travail, mais on s'y retrouve en cas de maintenance des servos. Voici les photos de la modif :

  • Le volet de Dérive

D_rive

  • Le Volet de Profondeur

Profondeur

  • Les Ailerons

Ailerons

Seul inconvénient : on rajoute un peu de poids à l'arrière de l'avion, ce qui complique un peu le centrage. Il vaut mieux dans ce cas installer un accu 3S un peu plus lourd, si on ne souhaite pas rajouter un peu de plomb. Pour ma part je teste pour la Première fois un accu LiFe en 2S de chez Hacker (TopFuel). Je reviendrai dans quelques temps donner mes impressions sur cette nouvelle technologie prometteuse...

Ce qui surprend dès le premier vol de ce petit Trainer, c'est sa grande polyvalence. Capable à la volonté du pilote de tourner en rond tranquillement à vitesse réduite, il peut à tout moment reprendre de la vitesse et attaquer la voltige sans problème. Très maniable avec des qualités de vol très saines, cet avion de loisir est vraiment destiné au plus grand nombre de pilotes, débutants ou moustachus... J'ai encore un peu de progrès à faire et notamment pour les atterrissages car j'ai plutôt tendance à le piloter comme un Planeur !!!!

23 août 2010

Sur la plage

C'est l'été, et comme c'est l'été, nous ne pouvons nous empêcher de faire voyager un chouia nos planeurs.

Voici donc quelques illustrations du Spirale on the beach, l'hélice bronzée et le fuselage marin.

Ceci dit, voler sur le bord de mer, c'est loin d'être rigolo. Le vent était de la partie et virait de biais, nous entrainant tantôt vers les dunes, tantôt vers le large. C'était donc du pilotage musclé pour un kangourou sportif.

Heureusement pour nous, à marée basse, on ne manque pas de place pour se poser.


Sur la plage  

15 août 2010

La FAQ Quoi-tu-dis ?

Quoi-tu-dis ?

C'est reparti pour une petite page plus ou moins pédagogique.

Aujourd'hui, je vais tenter (et toujours sous le contrôle de Kang) de vous présenter tous les termes fleuris et merveilleux qui prolifèrent à chaque vol. Un petit lexique, en quelque sorte.

Je me permets honteusement d'illustrer mes propos bizarres de quelques images trouvées sur ce site.

Q : Une ascendance, quoi-tu-dis ?

R : L'ascendance est une masse d'air chaud, permettant au planeur de gagner en altitude. Lorsque l'on "traque la bulle", que l'on "cherche le coup de pompe", que l'on "gratte l'azur" ou qu'on "chasse la belette", chez nous, ça veut dire que l'on observe les mouvements atmosphériques. Les planeurs spécialistes des ascendances sont les planeurs de vol à voile, c'est à dire ceux qui parcourent le plus de kilomètres avant d'atterrir.

Pour trouver une ascendance, plusieurs idées :

- Regarder les nuages : cumulonimbus, cumulus, lenticulaires, cirrocumulus, ou parfois, grand ciel bleu.
- Regarder la température : plus l'air est chaud au sol, plus on a de chances de trouver des mouvements ascendants en altitude. ( l'air chaud monte, pour sur. )
- Regarder le sol : les champs de blés chauffent bien en journée. En hiver, on peut exceptionnellement gratter un peu au dessus de la neige.
- Regarder les oiseaux : les piafs sont de grands flemmards. Ils volent là où ils ne se fatigueront pas. Si vous voyez une buse tourner en rond, vous pouvez faire de même juste en dessous, ça va grimper.

mouze_10

Pour les planeurs, c'est pareil. Suivez les oiseaux.


Q : Un décrochage, quoi-tu-dis ?

R : C'est une "descendance" soudaine, méchante, et trop souvent involontaire. Le planeur ne vole plus assez vite ? Il va cabrer un peu, jusqu'à être immobile, et pouf, il tombe d'une dizaine de mètres. En général, si on ne rattrape pas le coup, les décrochages peuvent être successifs, jusqu'à atteindre le sol. 
Une méthode pour calmer la bête est de reprendre de la vitesse en piquant legerement et/ou d'entamer un virage d'un côté ou de l'autre.

Q : Cabrer, piquer, quoi-tu-dis ?

R : Cabrer, c'est quand la queue est en bas, et le nez vers le haut. Piquer, c'est le contraire. On obtient les deux effets en jouant sur l'axe de profondeur, permettant de "monter", de "descendre" et de "soutenir l'allure" de vol.

image003


Q : Soutenir l'allure, quoi-tu-dis ?

R : Soutenir, c'est contrôler le tanguage du planeur, notamment dans les virages pour éviter de trop engager, ce qui peut provoquer une vrille. Autrement dit, lorsque l'on ne soutient pas, on "rend la main". On laisse le planeur faire ce qu'il souhaite, à nos risques et périls.

FORCES1


Q : Engager, vrille, quoi-tu-dis ?

R : Lorsqu'un planeur engage, il "penche trop d'un côté". Si on tourne trop fort et trop vite à gauche, par exemple. Le danger est de se renverser, de piquer, de ne plus rien contrôler du tout et de descendre en tournicotant, comme une vieille feuille morte. Or, la feuille morte, elle ne vole pas, et elle est morte. Imaginez le planeur, à réception au sol. ^^'

La vrille, si elle est contrôlée, peut aussi être une figure de voltige.


Q : Craber, se vacher, quoi-tu-dis ?

R : Deux termes utiles, lors d'un atterrissage. Se vacher, c'est atterrir ailleurs que sur la piste, autrefois, parmi les vaches, dans un champ qui passe par là. Craber, c'est atterrir avec le vent de travers, ce qui est délicat et qui donne une allure de crustacé.


Q : Les servos, la corde à piano, les pignons, le variateur, le récepteur, les guignols, la dérive, quoi-tu-dis ?

R : Tout ça, ça se trouve dans le fuselage du planeur. C'est la partie "électrique" des monstres. Les servos, équipés de pignons, permettent d'actionner les volets, les ailerons. Dans certains modèles, ils sont reliés par une corde à piano, jusqu'aux guignols, qui permettent de faire bouger les gouvernes. ( la queue du planeur, quoi. haut bas, gauche droite, la profondeur et la direction. )

Le variateur est associé aux moteurs à charbon, le contrôleur, c'est la même chose pour les moteurs brushless. (sans charbon.)  Quand on donne un coup sur un manche de notre émetteur, l'ordre est transmis au récepteur, qui envoie un message électrique au variateur ou au contrôleur. Le compère lit le message, et en fonction, coupe ou demarre le moteur.

Le moteur peut être affublé d'un réducteur; si nécessaire. L'hélice est placée sur le nez. ( Si un moteur tourne très vite, le réducteur évitera à l'hélice de se transformer en hachoir. Même si toutes les hélices sont des hachoirs en puissance. )

attache_rapide_servo

Ci-dessus, un servo, avec son palonnier troué, et sa corde à piano.


Q : Les volets, les ailerons, les aérofreins, quoi-tu-dis ?

R : Les volets et les ailerons sont des "segments" de l'aile, permettant également de jouer sur la direction. C'est "ce qui bouge", quand on regarde fixement l'aile, et qu'on bouge le manche gauche-droite.
Si on utilise un mixage, on peut faire en sorte que la gouverne de direction (qui se trouve à la queue) bouge en même temps. Ca synchronise l'appareil, et ça améliore le rendu.

Les aérofreins, ce sont les petits trucs merveilleux qui sortent de l'aile, quand on a trop d'altitude et que l'on a besoin de descendre. Des freins aériens, ça porte bien son nom. On les sort souvent au moment des atterrissages.

image001


Q : Trimer cabreur, trimer piqueur, quoi-tu-dis ?

R : " Mettre du trim", c'est régler electroniquement le neutre des servos de gouverne, de manière à ce qu'ils mémorisent une information pendant tout le vol. Si on trime cabreur par exemple, le planeur va cabrer tout le temps, et il faudra que l'on pique manuellement pour revenir à l'inclinaison zéro.

Ca peut être utile lors des montées, ou les jours de grands vents. Si le planeur a un mauvais centrage, ça peut également jouer en notre faveur. On parle de "crans" de trim, un cran, deux crans...


Q : Le centrage, quoi-tu-dis ?

R : Chaque planeur a un point de centrage. S'il est centré trop avant ou trop arrière, le vol peut être désastreux et cabrer ou piquer involontairement. Ça détermine l'assiette de vol. Pour avoir un bon centrage (à vérifier très régulièrement), on répartit le poids des éléments électriques et des batteries dans le fuselage, en les fixant bien pour que ça ne bouge pas en vol.

En général, le point de centrage idéal est précisé sur le mode d'emploi livré à chaque achat d'appareil.

cebtrage_planeur


Q : Les batteries, les éléments, quoi-tu-dis ?

R : Au niveau batterie, on compte 4 catégories :

- Lipo, légères, très puissantes, très dangereuses, explosent facilement et mettent le feu partout. Ce sont celles des ordinateurs et téléphones portables, également. Petite durée de vie.

- Life, comme le Lipo, sauf que le polymère est remplacé par du fer, beaucoup plus solide, et donc moins dangereux. Probablement l'avenir des batteries.

- Nimh, le must de ces dernières années pour ceux qui ont de gros planeurs. Cependant, moins puissant que les Lipo, et surtout beaucoup plus lourdes, elles ne sont pas très prisées pour ceux qui veulent un planeur léger.

- Nicd, le must d'autrefois, interdites à la vente de nos jours, parce que trop polluantes. Ont une bonne durée de vie, cependant.

Une batterie regroupe un certain nombre d'éléments. L'ASW22, par exemple, a besoin de 30 éléments Nimh pour sa batterie.   


Q : Envergure, longueur, allongement, surface alaire, finesse, quoi tu dis ?

L'envergure est la distance d'un saumon d'aile à un autre saumon d'aile. ( d'un bout à l'autre bout. )

La longueur, c'est pareil de l'hélice à la queue.

La finesse est le rapport entre la distance parcourue en plané et la perte d'altitude. Exemple : un Nimbus grandeur peut parcourir près de 60 km en étant remorqué à 1000m d'altitude soit une finesse de 60...

spp_62_voltige8


Je fais une pause pour le moment, c'est même encore un peu compliqué pour moi tout ça. ^^'

A vous les studios.

1 août 2010

Le temps des oiseaux

Les blés sont moissonnés, les éteules coupées rases, et les orvets sortent montrer leurs truffes.

Si bien que les piafs sont de la partie, et malgré le temps gris, nous volons tous ensemble dans un même élan d'amour.

Youpi graah.


Le temps des oiseaux  

Publicité
Publicité
26 juin 2010

Au diable la varice

Après deux weekend mouvementés, nous sommes de retour sur le blog. Et plus que ça, puisqu'aujourd'hui, on se lance dans le vol stylisé.

Cela faisait un temps que je souhaitais reprendre des photos au soleil couchant. Et ben ça y est.

A l'approche du jour le plus long de l'année, nous nous permettons, fiers comme des gascons, d'aller narguer les spots célestes.

Soirée sans vent very cool !


Au diable la varice - diaporama photos

26 juin 2010

Haute pression

Volons.

Parce qu'il fait beau. Trop beau. SUPER MEGA BEAU !!!

Et qu'on cuit comme des cochons de lait sur le tournebroche de l'univers, et qu'en plus, on aime bien ça.

Donc, au pied du lit, dès l'aurore, nous nous sommes aventurés dans la campagne trouver une zone où les cultures n'étaient pas encore fleuries.

Le terrain choisi était un chouia près des habitations et près des nids d'hirondelles, mais c'était le seul possible, puisque avant de décoller, il faut déjà savoir où l'on va atterrir.

Moi, j'ai galéré au possible, et j'ai viandé méchamment le Spirale à plusieurs reprises.(Et c'est là que je dis, vive la double commande, Kang a pu sauver le ptiot de la casse juste à temps.)

Kang a assuré avec sa grosse bête, malgré un atterrissage délicat. (herbe rase, on a fait un dérapage de doux dingue dans la poussière, puisqu'il n'y avait rien pour freiner le planeur)

Et qu'on a bronzé, parce qu'on le valait bien.

Quelques images :

17 avril 2010

Montre moi tes aisselles, je te dirais qui tu es.

La route dégagée, la motte écartée, la luminosité éclatante.

Tout nous semblait correct, au premier regard, et pourtant, quelque chose gênait Kang, comme si une mouche s'était plantée dans ses lunettes ultra protectrice. ( vérifié : pas de mouche )

Il y avait un bug dans notre chariot.

Kang haussa un sourcil et contourna notre charrette. Puis, sa voix trébucha. " Y a une roue qui se dévisse. pfeuh ! "

Wololoh. C'était donc ça.

C'est sur cette principale inquiétude que l'on enchaîna un beau vol primesautier, avec les tracteurs passant à côté de nous, et les pies fredonnant une rumeur fleurie, sucrée et légèrement gazouillante. Rien de notable hormis cela : Kang joua de l'aile avec les ascendances et fit pour me séduire une boucle et deux renversements.

Les clichés :


Montre moi tes aisselles - Diaporama

11 avril 2010

On l'appelait nez rouge.

Ah comme il était mignon !

( Au diable les saisons, il fait beau ! )

Nouveau vol, tout frais, tout bien, avec un fort courant d'air dans le pif. Toujours aucun nuage à l'horizon, on nage dans le grand bleu.

L'amiral va bien, il s'est trouvé dans la campagne profonde un lointain cousin de son propre chariot, plutôt destiné au décollage des betteraves que des grandes plumes. Comme il manquait tout de même deux roues arrières, nous n'avons pas procédé au change.

( Puis la légalité, tout ça... )

( Hu hu. )

C'était une matinée riche en passages. Nous ont croisés : un ronchon et sa saucisse de chien, deux jeunes vieux sympathiques, une voiture jouet, un joggeur et un pigeon.

A cause de la pente, nouvel atterrissage de travers, dos à la ville.

Nous, on aime ça.

28 décembre 2009

Présentation - Discus

Discus

Discus, mon premier grand planeur.

Fabriquant : Graupner, Discus XX
Envergure : 4m
Poids : 5 000 g
Caractère : tranquille
Aime : le décollage puissant ! voler partout
N'aime pas : la voltige

Ce planeur a plus de 25 ans et est couvert de cicatrices ! C'est grâce a lui que j'ai vraiment appris à piloter les grands planeurs. Il pardonne (presque) tout en cas d'erreur de pilotage. Facile à piloter, même pour un pilote débutant, il vole tranquillement à vitesse réduite. Très bien motorisé, les montées au moteur sont excellentes. Par contre, il pêche par des performances moyennes en termes de finesse et de "gratte" dans les ascendances. L'atterrissage reste facile et tranquille. Il n'est pas doué pour la voltige.

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité