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Vole !

24 juillet 2010

L'oiseau sauvage

"Plus haut, toujours plus haut, dans le bleu calme et pur,
Tu fuis allègre et libre,
Tu n'es plus pour mes yeux déjà qu'un point obscur,
Mais toujours ta voix vibre ;
On dirait la chanson lointaine de l'azur..."


( André Theuriet )

( Oh yeah ! )



L'Oiseau sauvage

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19 juillet 2010

Cimetière d'avions

Ce reportage m'a percuté en plein journal télévisé, hier.

Je me demande quand même combien de canettes de coca on peut faire dans un fuselage.

Cliquez le lien, pour voir :

http://videos.tf1.fr/jt-we/un-cimetiere-d-avions-en-plein-desert-5928771.html

18 juillet 2010

Empreinte vidéo

Un petit montage vidéo de nos derniers vols de juillet, avec l'immortel ASW22.

17 juillet 2010

Différents modèles de chariot

Allez, puisque je suis d'une humeur exceptionnellement joyeuse, je lance la catégorie "chariot de décollage".

A savoir, cette dernière parlera essentiellement de notre modèle à nous, fabriqué tout récemment des petites mains habiles de Kang, tout en carbone, léger, dirigeable, cool, avec plein de photos et croquis.

Mais avant, je voulais quand même vous proposer un aperçu de ceux qui existent déjà.

Certains sont spécialisés dans le décollage autonome des modèles lourds, d'autres servent juste de support pour un remorquage propre. Des modèles sont commercialisés dans des boutiques comme Copaéro, ou Weymuller.

Toujours en est-il qu'il en existe peu d'officiels. La plupart sont issus de bricolages artisanaux, et on ne les retrouve que furtivement dans des vidéos, ou sur des sites comme les GPR.

Voici toute une série pouvant vous inspirer :


chariot_copa_ro

chariot1

Chariot2

chariot_1

(Huhu, celui-là, c'était le nôtre avant bien des modifications.)

14 juillet 2010

A perte de vue

Hop, hop, j'en profite pour faire la petite conversation de celle-qui-a-eu-très-peur-alors-que-rien-de-grave-ne-s'est-passé.

Avec Kang, on a eu une punaise de mauvaise sale frayeur qui craint, aujourd'hui, et ça me fait me poser des questions, au niveau des améliorations sécuritaires que l'on peut apporter à une grande plume.

Je m'explique :

Temps super, vent du sud, 30 C°, des cirrus et quelques lenticulaires, piste dégagée au décollage, suffisamment éloignée de tout pour que l'on ne s'approche ni des routes, ni des infrastructures. ( Hormis the big silo, facile à éviter. )

Tout devait bien se passer. On avait choisi l'ASW22, bon planeur de gratte, le plus sécurisé de tous, sur lequel Kang a l'habitude de voler.

Ben on a quand même frisé le danger.

Le ciel s'est mis brutalement à changer. En quelques instants, on s'est retrouvé sans le moindre vent, avant de s'enfiler des cirro-cumulus en champ de coton interminables, pendant que des piles d'assiettes trainaient partout à raz de l'horizon.
Les champs de blés et de tournesols avaient chauffé pendant toute la matinée, et on s'est retrouvé dans le contexte du " ooouuh ça grimpe ! "

Tout content que nous étions, on a donc grimpé. Jusqu'à, aller 200 mètres. Puis 300. Puis en fait, même en ligne droite, avec les aérofreins sortis à fond et volets ouverts, ça grimpait encore.

Je sais pas si vous imaginez, on a du atteindre les 600 mètres d'altitude, si bien que le planeur de 8 mètres d'envergure devenait presque invisible. J'ai vraiment cru qu'on allait le perdre. Et je ne sais pas trop ce qu'il advient d'un planeur de vol à voile, une fois hors de portée de vue, et hors de portée d'émetteur. Ca mange les kilomètres, ça peut tenir un moment seul, mais faut bien que ça redescende, et ou ?

Finalement, je pensais que la distance de sécurité était bonne, mais on était quand même qu'à quelques kilomètres d'un village.

Kang a du user de tout son art pour le faire décrocher. Enchainer les spirales descendantes, décrocher, faire exprès chuter le planeur en le freinant.

Parce que bon, involontairement, ça on sait le faire, mais volontairement, c'est quoi la procédure pour descendre en vrille sans prendre de vitesse ?

Bref, on s'est fait happer complètement dans des ascendances qui nous dépassaient, et j'ai eu les jetons.

Ce qui nous a sauvé, outre l'expérience de Kang, ce fut de voler à la verticale au dessus de nous.

J'ai appris ce midi qu'une alerte vigilance orange avait été placée dans la région. Dommage qu'on ne l'ait pas su avant, on aurait été davantage vigilants. ( Encore que, rien ne laissait supposer des ascendances si fortes. Pas de cumulonimbus, pas de ciel gris, et même pas une forte chaleur. Il avait plu la veille, après tout. )

Enfin, au final, rien de grave. Il est redescendu difficilement, et on s'est contenté d'enchaîner les passages bas, surtout que des rafales se levaient. ( et tant mieux. Le vent dans les aéfs, ça assure ! )

Du coup, et après épilogue, les propositions ont fusé :

- un Mixage croco spécial, pour prévenir les cas comme ça et faire descendre fort la bête. Faut qu'on se penche dessus.

- Il existe un système de télémétrie, permettant de savoir à quelle vitesse il monte, et à quelle altitude il se trouve. Ca coûte bonbon, mais je crois que ça pourrait nous éviter de recommencer ça.

- S'équiper systématiquement d'une paire de jumelle, pour "le pire". ( Puis d'un extincteur. On ne sait jamais ) 

En attendant, des photos :


A perte de vue

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14 juillet 2010

Le temps des moissons

Sous un ciel encore gris-mouillé, après une journée un brin orageuse, synonyme des premières pluies estivales, nous voilà.

Ca fait un moment qu'on galérait à trouver des terrains où atterrir, et on attendait avec impatience que les blés soient fauchés.

On commence enfin à retrouver des parcelles sans culture, et c'est quand même vachement mieux pour nous, et beaucoup moins dangereux que d'atterrir dans des zones réduites.

Le vol du soir a été écourté, à cause d'un oubli de rechargement du récepteur radio, mais on a eu le temps de cliqueter quand même.

Admirez les jolis contrastes célestes et les nuages-choux-fleurs.



Le temps des moissons

11 juillet 2010

A la fraiche !

Toujours au Mont Chauve, et ce malgré le crash du Ventus, Kangouzu s'est quand même payé une tranche de vol avec le Spirale.

Le terrain a été complètement retourné là-bas, et les hautes herbes coupées. Ça va être méga chouette, d'ici quelques mois, quand ça aura pris du vert.

Le paysage est toujours aussi pittoresque, bordé de vignes. J'ai essayé de retranscrire un peu l'ambiance dans le reportage du jour.

A la fraiche -

11 juillet 2010

Little Crash

Mais pas très drôle quand même.

On vous avait dit que le Ventus était comme neuf, bah ça y est, il y est plus.

Nous sommes partis ce matin pour un vol aux aurores au Mont Chauve, dans le but de tester les réparations. Le but était de réussir un lancer-main en pente, histoire de lui laisser de quoi faire une chute libre, pour amortir ses 6 kilos et gagner une bonne trajectoire de montée.

Il est bien parti, mais manquant de vitesse, il a tout de suite cabré, avant de se renverser sur l'aile gauche. Finalement, dans le décrochage, l'aile a touché, s'est pliée en deux, et s'est remise droite en faisant de petits bonds douloureux. Le stabilisateur s'est fait éjecté, suite à une faiblesse des vis, et la bestiole s'est mise à agonir sur le tapis meule.

Le fuselage, quant à lui, est intact. Il n'y a que l'aile qui est brisée, à un point de faiblesse déjà connu. (Notre Ventus a trois ans et demi, et a déjà subi diverses réparations.)

Voilà voilà ...

Du coup, nous, pas contents. Des heures de bricolage à renouveler. Et la prochaine fois, on osera directement le décollage au chariot, ça ne pourra pas être pire. 

Il y a quand même deux images : une prise au montage, l'autre quelques secondes avant le drame.

P1130803

P1130818

10 juillet 2010

Pop corn party

Pfou, nous n'avions pas vu le temps filer, riches de nos ludiques moments de bonheur.

Kang s'est remis sérieusement sur son projet de chariot tout en carbone, et l'arrière-train de notre drone vient d'être testé sur surface dure. 

Et ça roule, Raoul !

Il ne reste plus qu'à modifier l'avant-train, et nous pourrons vous conter étape par étape comment fabriquer un chariot de décollage, pour que vos grandes plumes soient complétement autonomes. ( Sans remorquage, autrement dit. )

De surcroit, ça y est, notre bondissant Kangourou a réparé intégralement le Ventus, et lui a donné un coup de jouvence, digne des plus grands antirides commercialisés. Il est tout beau, la peau lisse comme un nouveau-né !

Il gazouille joyeusement dans la pelouse, au moment où je vous parle.

Du coup, vous comprendrez aisément que nous n'avons eu nul temps pour voler la semaine dernière.

Cela dit, c'est pas pour autant que nous sommes restés à cuire dans la canicule ambiante, on est allé soutenir d'autres aviateurs.

Suivant la grille d'été de Modèle Mag', nous nous sommes posés à une rencontre planeurs open fly fly fly, à Château-Thierry.

Il y faisait chaud, vilainement. Et j'ai été quand même un peu surprise par le peu de monde présent.

Les gens avaient l'air de faire parti du club de la région, ça manquait d'inconnus, de public et de planeurs surprenants.

J'ai quand même gagatisé sur un brave Pilatus, et un K6 lourd comme un albatros.

Vous pourrez constater dans les photos, la présence de deux remorqueurs. Il y avait très peu d'électriques, au final, beaucoup de vol libre. Piste un peu courte, encerclée par les maïs en pousse, et un petit bout boisé.

Illustrations :



Rencontre à Château - diaporamas

26 juin 2010

Haute pression

Volons.

Parce qu'il fait beau. Trop beau. SUPER MEGA BEAU !!!

Et qu'on cuit comme des cochons de lait sur le tournebroche de l'univers, et qu'en plus, on aime bien ça.

Donc, au pied du lit, dès l'aurore, nous nous sommes aventurés dans la campagne trouver une zone où les cultures n'étaient pas encore fleuries.

Le terrain choisi était un chouia près des habitations et près des nids d'hirondelles, mais c'était le seul possible, puisque avant de décoller, il faut déjà savoir où l'on va atterrir.

Moi, j'ai galéré au possible, et j'ai viandé méchamment le Spirale à plusieurs reprises.(Et c'est là que je dis, vive la double commande, Kang a pu sauver le ptiot de la casse juste à temps.)

Kang a assuré avec sa grosse bête, malgré un atterrissage délicat. (herbe rase, on a fait un dérapage de doux dingue dans la poussière, puisqu'il n'y avait rien pour freiner le planeur)

Et qu'on a bronzé, parce qu'on le valait bien.

Quelques images :

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