Le Kangouzu est un dresseur de nuage, un dompteur d'insectes, un dardant pilote. 

Maître de la guêpe, il joue désormais à cache-cache dans le ciel, offrant à mon appareil photo une super séance de shooting. 

Ca y est, là on peut le dire et le crier sur tous les toits, la Guêpe est baptisée.

Inaugurée dans tous les sens du poil, pour autant qu'elle ait des poils.

Elle vole sur le saumon, fait des virages à couper au couteau et enchaine les boucles comme un hamster coincé dans une roue.

Et c'est méga classe. (Dis-je avec un parti pris évident. Mais un fond d'objectivité quand même.)

Pour preuve :

Temps de pluie.

On vole quand même, mais il ne fait pas assez beau pour s'attarder longtemps dehors.

Quelques clichés du décollage...

Autant dire que l'émotion est là. Palpable. Lumineuse. Effervescente.

Et que si les mains du pilote ne tremblotent pas de joie, c'est dû uniquement à un self control émérite.

Voilà, notre nouvelle bestiole vient de voir le jour. Plusieurs mois auront été nécessaires au montage.

Au départ, nous ne pensions la recevoir qu'à Noël, puisque les délais de commande sont assez long et que notre canne à pêche à rayure provient d'Allemagne.

Cependant, coup de bol, le magasin l'avait en stock et nous l'avons assez rapidement reçu. Il a fallu ensuite réunir les pièces, et bâtir le tout.

Et c'est ainsi que la Guêpe fredonna dans les airs pour la première fois, en ce beau 31 juillet 2011.

Comme le veut la tradition, le premier "vrai" first fly s'est fait dans l'intimité, au lever du soleil, et sans appareil d'enregistrement d'aucune sorte.

Nous sommes retournés le même soir afin de prendre les premières photographies.

On vous parlera plus en détail de ses caractéristiques techniques, dans un petit article de présentation. Pour l'instant, voici simplement les premières impressions de notre vol en odorama, entre l'herbe tondue de près et les tas de fumier fraichement ventilés. 

Le décollage est niquel. C'est probablement le planeur qui s'adapte le mieux au chariot. (lui-même adapté pour l'occasion.)

Il part assez court. Aujourd'hui, il n'y avait pas de vent, mais il part assez court en toutes circonstances, il paraît.

Dans les thermiques, il monte facilement. Mais les aérofreins (électriques, s'il vous plait) le font tomber comme une flèche au besoin.

Les premières spirales se sont bien passées, même si une petite faiblesse sur une aile.

Le vol s'arrêtera prématurèment, car un des caches aéfs est en train de s'envoler, la colle de fixation étant un peu légère.

L'atterrissage peut se faire de précision sans difficulté. A savoir qu'il allonge à la demande, mais raccourcir, c'est un peu plus délicat.

On constatera une fois posé qu'un des servos était en panne, ce qui peut expliquer la faiblesse précitée.

Retour à l'atelier pour réglages et on retourne voler prochainement.

Youpi !!!

L'idée est dans le titre et le concept est traditionnel.

Voici l'heure du post bilan commentaire, où l'on fait des calculs savants et où l'on regarde en arrière, juste un instant.

2012.

En 2012, la flotte s'est agrandie et compte 8 moto-planeurs et 1 avion, mini-hélico et avions-jouets non compris :

• ASW22 de MCM
• Nimbus 4 de TANGENT
• Spirale de T2M
• Flip n°2 de T2M
• Electro Trainer de GRAUPNER
• Condor de T2M
• Thermik XXL de VALENTA
• Alpina de GRAUPNER - TANGENT
• UHU de GRAUPNER

En 2012, nous avons joyeusement crashé le Nimbus et l'Alpina, qui, après une brève convalescence, ont repris de la plume.

En 2012, Kang a refait l'équipement radio de la plupart de ses modèles.

En 2012, nous avons galvaudé sur une quinzaine de sites de vol différents, parfois boueux, parfois herbeux, parfois betteraveux, et même parfois d'un sable si fin et de petits coquillages tous mignons qu'on aimerait bien s'y installer plus souvent.

En 2012, nous avons volé avec des grosses buses, avec des cigognes, un goéland un peu égaré, des étourneaux en masse et un vieux corbeau agressif.

Nous avons également croisé un nombre incalculable de lapins et de chasseurs, un nombre extravagant de promeneurs, de cyclistes, d'agriculteurs, de pilotes amateurs ou professionels et d'intéressés en tout genre.

 En 2012, nous avons cédé à la tentation maléfique du Lipo, la plupart de nos petits modèles en étant équipés.

En 2012, nos ustensiles ont été agrémentés d'une valise Trolley trop sympa et d'une superbe radio-tête-de-robot.

En 2012, c'est l'année de tous les vertiges puisque Kang maîtrise désormais les tonneaux tant avec l'Alpina qu'avec le Thermik, qu'avec le Nimbus (sisi), ainsi que plus généralement les renversements, les boucles et boucles inverses et le célèbre huit cubain.

En 2012, j'ai découvert le mode rafale de l'appareil photo, et les vidéos sont désormais montées en HD, ce qui fait un tantinet plaisir.

En 2012, nous avons pris un peu plus de 2 500 photos de planeurs, qui malheureusement n'ont pas pu être postées dans les temps. Il y aura donc un GROS rattrapage en 2013, puisque seulement 4 ou 5 diaporamas ont été mis en lignes.

Enfin, en 2012, nous avons posté 20 messages sur ce blog, visité par 5 371 visiteurs à l'année, soit 448 en moyenne mensuelle. C'est également 9 162 pages vues.

En 2012, je tiens à rappeler, tout comme en 2011 et en 2010 qu'il faut rendre visite à :

- Monsieur Risbourg, parce que son site est bien et qu'il est bourré de jolies vidéos que l'on fait suivre sporadiquement.

- Jivaros et Planet Soaring, parce qu'il y a de belles découvertes à faire et ça mérite d'être exploré.

On remercie également Monsieur Rémi, pour son article très intéressant sur le Moswey 3 qu'il faut lire parce qu'il est bien.

C'est reparti pour un an. 2013, nous voilà.

THERMIK XXL, Guêpe à 360 °

Fabriquant : Valenta
Importateur : Schmierer Modelbau
Envergure : 4m90
Poids : 6300 g
Moteur :Kontronik Kira 600-20 Réducté 6,7:1
Controleur : Kontronik Jazz 55 LV
Hélice : Repliable 20 x 12 
Accus : Tunder Power Lipo 5s 3900 mah
Caractère : Souple et Précis
Aime :  la vitesse
N'aime pas : le vent

Une petite nouvelle toute orange et noire fredonne à nos ouïes.

Elle est belle, elle est légère et grisante, notre Guêpe. 

Pour ce que l'on peut en dire, c'est qu'elle décolle facilement, par n'importe quel temps, même si elle préfère les belles journées aux courants d'air. On la fait partir au chariot, compte-tenu de son poids.

Cependant, s'il ne s'agissait pas de vol de plaine, un lancement à la main est tout à fait envisageable.

Elle accepte presque tout : huit cubains, boucles, vol dos, tonneaux... Les tonneaux manquent parfois de vivacité, mais si on les prend avec assez de vitesse, tout passe.

C'est ça, son dada, à la Guêpe : la vitesse.

Les ailes étant tout en carbone, on peut se permettre des pointes à 100km/h, ensuite d'un grand piqué, et virer au dernier moment, juste quand il faut pour qu'elle pousse son petit sifflement nerveux.

On a commencé à jouer avec en batteries LiFe, mais Kang est rapidement passé au LiPo, les qualités de vol étant supérieures avec ces dernières.

Le Thermik XXL a beau être un planeur "canne à pêche", et non pas une reproduction d'un vrai en modèle réduit, ses capacités ont de quoi décoiffer sévère, et dans la collection de Kang, il fait facilement office de petit frère au Nimbus.

Mêmes performances en durée, moins vicelard, et surtout, la voltige en plus. Graouh !

Commentaires technique de Kangouzu :

J'ai commandé ce planeur auprès de la société Schmierer Modelbau, qui en est apparemment le distributeur exclusif en Europe. Par mail et par téléphone (en anglais) la société m'a contacté pour être sur de mon choix. Pas très simple, mais trois mois plus tard, j'ai bien reçu le planeur dans une livrée blanche, orange et noire prouvant le sérieux de la maison Schmierer. Une chose est certaine, vous ne regretterez pas l'achat d'un tel planeur, c'est une machine fantastique et on en a vraiment pour son argent.

La préfabrication est excellente tant le fuselage que les ailes et l'ensemble en "full carbone" respire la solidité. A ce propos, il m'a semblé que mon fuselage était plutôt en kevlar qu'en carbone au vu du tissus intérieur. Peut importe, cette machine est très sérieuse et s'adresse à des modélistes ayant déjà de l'experience.

Bien que polyvalent ce super F3J de 5 mètres s'adresse au spécialiste de la gratte en plaine (surtout en version électrique) où ses performances sont hors norme. Le taux de chute ridicule et la finesse incroyable lui permette de parcourir la plaine de long en large à la recherche des ascendances. Le domaine où il excelle est celui qui consiste à "accrocher" un pompe anémique à une vingtaine de mètres du sol et à remonter à 200 mètres, dans ces conditions, ce planeur n'a pas de concurrents.

Les passages plein badin et les piqués verticaux sont une simple formalité et la plage de vitesse est énorme. On peut le ralentir pour traquer la bulle ou accélérer comme un fou si on le souhaite, rien ne bronche. Le planeur reste toujours précis et hyper maniable. La voltige passe sans problème. Par temps neutre, les vols de 30 minutes sont courant et passe à une heure l'été avec les pompes. En performance pure, il surclasse un alpina qui est loin d'être mauvais !!! 

Une petite recommandation tout de même, le "poids de forme" de ce modèle se situe autour de 6300 à 6500g. Au début, j'avais motorisé mon thermik XXL avec des nimh et une double alimentation et le poids en ordre de vol avoisinait les 7600g. Le résultat fut catastrophique, les performances n'étaient pas au rendez-vous, je m'étais complètement planté !!

Donc, on fait le plus léger possible (lipo light et simple alim) et tout ira bien. Un mot sur la motorisation qui s'avère parfaitement adaptée à ce modèle. L'ensemble Kontronik (moteur et contrôleur) est efficace, la puissance est bien au rendez-vous (plus de 1200 w). Mon Thermik décolle au chariot sans problème après moins de 10 mètres de roulage. La pente de montée avec un peu de vent est très forte et il faut un peu compenser à piquer à la profondeur (malgré un couple piqueur de 9° à la construction). Cela conforte mon choix de privilégier (quand cela est possible) les moteurs à réducteur avec grande hélice. Sur grand planeur, le couple important générer par ce choix, permet des décollages en toute sécurité et une montée parfaite. Concernant l'atterissage, aucun problème avec les aerofreins à lames couplées aux butterfly. Le modèle parachute carrément et les approches peuvent être courtes avec une vitesse parfaitement maîtrisée.

Non, il ne s'agit pas de la série éponyme passée sur les chaînes populaires dans les années 90.

Il s'agit de notre SUPER TROP BIEN DE FEU CHOUETTE COMME LE SOLEIL QUAND IL BRILLE, QUE LES OISEAUX CHANTENT, UN JOUR DE VACANCES émetteur.

Un émetteur FUTABA trop classe, à vrai dire, toujours en 41 (parce que l'on n'aime pas le 2giga4 ), mais maintenant à 14 voies.

Une voie sert à piloter un servo. 14 voies = 14 servos.

Autrement dit, comme les gros planeurs de Kangouzu ont des servos en profusion, nous obtenons un pilotage bien plus fin et d'énormes possibilités de mixage impossibles en 9 voies.

C'était la petite brêve du jour pour partager notre joie.

(Et en plus, il a une tronche de tête de robot. Il est COOL ! )

Commentaire Technique de Kangouzu :

J'ai fait acquisition de cet émetteur d'occasion et je ne regrette pas ce choix.

Comme toute radio moderne qui se respecte, les possibilités de réglages et mixages sont pléthoriques. Bien sur, d'autres marques proposent des radios tout aussi alléchantes et de qualité.

Je suis, depuis mes débuts en aéromodèlisme, fidèle à la marque ROBBE - FUTABA et ce FX30 est mon quatrième émetteur de la marque. La réputation de ce constructeur dans le domaine de la RC n'est plus à faire en terme de fiabilité. La qualité est bien sur au rendez-vous et l'ergonomie en version pupitre est excellente pour les planeuristes. A ce sujet, j'ai trouvé sur un site marchand allemand, un pupitre en altuglass qui imite le verre dépoli. L'effet esthétique est plutôt sympa (question de goût !) et change des pupitres tout carbone que l'on voit souvent. Avec une sangle croisée dans le dos, le confort de pilotage de cet équipement radio est tout simplement excellent.

L'émetteur dispose bien sur d'une synthèse de fréquences permettant de choisir le canal de son choix dans la bande 41mhz. Associé au récepteur 14 voies R5014 DPS en pcm lui aussi à synthèse, on dispose presque de l'arme absolue ... en matière de RC

J'utilise avec une grande satisfaction ce "tandem" sur trois de mes grands planeurs : le thermik XXL de 5m, le nimbus de 6m et l'ASW22 de 7,50m.

Bonjour !

Petit réveil momentané du blog, pour partager nos dernières découvertes volantes. Aujourd'hui, les oiseaux exotiques et les rapaces crochus du joyeux zoo d'Amnéville.

Promis, les planeurs reviendront dès janvier.

En attendant, si vous avez toujours souhaité regarder dans le rouge de l'oeil un émeu sagace, si vous réviez de croiser un perroquet blasé soupirant sans cesse "caaacahuète, caaacahuète" ou si une oie sauvage grattant la terre vous émoit autant que nous...

Cet article est fait pour vous.

Si vous ne connaissiez pas l'air coquin des serpentaires et si vous ne croisiez les huitriers-pie qu'empaillés dans des vitrines...

Cet article est fait pour vous.

Si le cri du caracara huppé vous fait faire la danse de la joie...

Cet article est fait pour vous.

En fait, même si vous n'aimez pas les oiseaux, cet article est également fait pour vous, parce que ce ne sont pas que des oiseaux.

Ce sont les PLUS BEAUX OISEAUX DU MONDE ! YAAAAAH ! (Allez au zoo d'Amnéville, le zoo d'Amnéville, c'est great ! )

 Hop.

Simplement pour vous informer, le Nimbus s'est crashé cette semaine.

Lors d'une manoeuvre d'atterrissage, il a décroché de quatre-cinq mètres de hauteur et s'est planté sur l'aile.

Heureusement (si on peut dire), sous la violence du choc, les ailes ont été éjectées du fuselage et sont intactes.

C'est le fuso qui a morflé, une fissure étant apparue au niveau de la clef d'aile.

Rien d'irréparable cependant et c'est beaucoup moins effrayant que le crash dit "du poteau à chèvre".

Mais c'est jamais drôle quand même.

Donc, faudra attendre un peu pour de nouvelles photos en vol, le temps que Kangouzu rafistole tout ça avec ses doigts de fée.

Elektro-UHU graupner, le top pour débuter...

Modèle de GRAUPNER
Envergure : 1,20m

Longueur : 0,9m
Poids : 500g
Moteur : Speed 400 Plus 7,2v
Hélice : repliable Pushprop 5,5X4
Accus : Lipo 2S 1200mah
Caractère : tranquille
Aime : traquer la bulle en douceur
N'aime pas : la voltige

Le motoplaneur de début par excellence !!! ce modèle de taille très modeste est vraiment surprenant. D'abord, il n'est pas nouveau et commence à dater et il est remplacé aujourd'hui par d'autres modèles plus à la mode (elektro-rokkie ou easy-glider pour ne citer qu'eux). Cependant je l'ai acquis récemment et peu de magasin le diffuse encore.

Ce simple deux axes à moteur ferrite en pylône est tout simplement une petite merveille, à tel point que même un pilote avancé peut retrouver le plaisir du pilotage deux axes sans que cela ne soit péjoratif car les performances sont là. Cela est certainement du à la masse réduite qui nous donne une charge alaire de 25g/dm2 et surtout à l'excellent profil de l'aile : un Wortman FX 63-120. Le tout associé à des cordes d'aile généreuses et vous obtenez un planeur très gratteur capable d'évoluer à une vitesse ridicule.

Le taux de chute est très faible et même sans ascendance un vol de 30 à 45mn est envisageable avec une simple lipo 2s en 1200mah. Le petit moteur ferrite n'est certes pas très vaillant mais suffit pour évoluer et atterrir calmement (tout ce qu'il faut pour le débutant).

Ce planeur se lance à la main sans courir et si vous avez une piste en lisse, il peut décoller seul grâce à son système de train + balancines astucieux. L'atterissage est une formalité et si le débutant hésite il suffit de viser des herbes hautes au moment de toucher le sol. Compte-tenu de la masse très réduite aucun dégât n'est à craindre. Le modèle est fortement auto-stable et à tendance à revenir à plat de lui-même, bref une vrai réussite et je ne résiste pas à vous montrer le décollage de la bête avec ma satisfaction, c'est énorme !!!