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Vole !
radiocommande
25 juin 2014

Dans l'oeil de l'oiseau

Il suffit d'un piaf et d'un bon pour gratouiller les cieux en ronronnant comme un gros chat.

En l'occurence, le Kang, à défaut de ronrons et de mraous, a fait des bonds partout lorsqu'il a constaté que le nouveau système trop top travelling de fixation de la caméra embarquée fonctionnait.

En effet, il a concocté sur le dos de son Ventus une perche aérienne pouvant faire une rotation autonome en 360°C. Avec un contrepoids à un bout, la möbius à l'autre, et hop, nous filmons comme des fous tout ce qui se meut.

Du soleil, pas trop de vent et hop ! Le Ventus décolle et nous emmène avec lui.

Mieux que la simple caméra accrochée à un bout d'aile, nous pouvons désormais faire varier comme par magie les plans et les points de vue.

Au delà du fun, ça nous a également permis de corriger un problème d'aérofrein mal fermé. (tant qu'à faire)

Je pense qu'on reviendra là-dessus prochainement pour un article plus complet.

Le système est encore en cours d'amélioration ; mais en attendant, après des tas de séries de test au sol dans notre jardin, voici notre premier essai aérien dont nous ne sommes pas peu fiers :

 

(Osez le fullscreen ! - La musique est de 30s to mars)

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5 mai 2014

Marin d'eau douce

Les rayons effervescents du soleil nous bombardent gaiement le visage. Il fait chaud, il fait beau, les fourmis sont dans le cassisier. Tout va bien.

Avec presqu'une envie d'été qui commence à poindre, du côté de chez nous.

C'est le moment de ressortir les petites vidéos nostalgiques et d'en partager une maritime de l'Alpina, fleurant bon le gros sel et le poisson.

C'était l'été dernier, toujours aux Pouquelées. La musique est de Debout sur le Zinc, un chouette groupe à écouter.  

14 mars 2014

Last fly for old Nimby

Et voilà, le Nimbus est tout cassé.

Ca s'est passé la semaine dernière, en fin de journée. Le soleil frémissait doucement et on s'était dit que c'était une bonne occasion pour ressortir le Nimbus du placard.

Fausse bonne idée, on s'est fait le plus mauvais crash depuis fort fort longtemps.

Décollage aucun souci, le planeur répondait bien. Première montée ok, deuxième montée un peu plus haute, ok.

Et là, pouf, perte radio.

Mais la grosse perte radio horrible, celle qui ne revient pas. On a vu le planeur partir tout seul vers l'horizon, sans aucun moyen de le rediriger vers nous. L'hélice est restée coincée en mode moteur, la profondeur en piqué, et le planeur s'est mis à plonger comme un fou de bassan vers le sol, en prenant de la vitesse.

Heureusement, du fait de la sur-vitesse, la clef d'aile s'est brisée, ce qui a permis de freiner le Nimbus avant qu'il aille trop loin.

On a perdu une aile en vol, l'ensemble fuselage s'est planté dans un champ sans culture, tout fraîchement retourné.

On a eu une méga trouille.

Finalement, au-delà du planeur tout scrabouillé, le crash s'est déroulé la façon la moins pire possible, puisque qu'il n'y a eu aucun dégât, ni aucun blessé.

Nous sommes rentrés tout dépités, avec les batteries gonflantes et le planeur en plusieurs morceaux.

Après une première autopsie, nous n'avons toujours pas d'idée de ce qui a pu se passer. On sait déjà que ça n'est pas un problème d'émetteur, ni de batteries (que ça soit la propulsion ou la réception). Le moteur a l'air d'aller bien. Le récepteur est éventré, ce qui fait qu'on ne peut plus vraiment l'étudier. Il reste les servos, voir si aucun d'entre eux n'a cramé en vol.

Le Kang a vu que le fil d'antenne était coupé à l'intérieur du fuselage. On suppose que la scission a eu lieu lors du crash, dans la mesure où on n'aurait jamais abîmé de nous même ce dernier.

Voilà voilà, c'est bien triste tout ça.

C'est toujours dur de perdre un modèle, c'est aussi très énervant de ne pas avoir encore trouvé d'où est venue la panne matérielle.

Dessous, le dernier décollage du planeur, et les images d'après-crash :  

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9 février 2014

Parole de Pilote : l'ASW22 de MCM

( Une nouvelle fois, j'ai pu étudier Kang parlant de ses planeurs, lors d'une conversation téléphonique avec un modèliste d'une lointaine contrée. J'en ai noté quelques lignes, afin d'en partager le contenu)

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L'ASW22 de MICHEL CLAVIER MODELISME

 

J'avais vu un certain nombre de vidéos sur Internet, de modélistes qui en possédaient un.

J'ai flashé sur ce planeur là, je l'avais vu sur Internet et un reportage sur MODELE MAGAZINE, ça m'a décidé, et je n'ai pas regretté, c'est une super machine. Le mien vient de Michel Clavier Modélisme (MCM - France). La production avait demandé du temps, environ dix mois.

 L'année 2008, il en avait vendu cinq dans l'année. Il parait cependant qu'il a arrêté ce modèle, trop peu acheté pour rentabiliser la production. Du coup, il s'agit aujourd'hui d'un planeur "collector".

 

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« Bidouillage et bichonnage »

  Sous le fuselage lisse, j'ai ajouté un patin en PVC assez épais (10 mm) que j'ai mis en forme. Tous mes planeurs sont équipés d'un patin puisque je vole en plaine et je n'ai pas de pistes d'atterrissage. Souvent j'atterris en bordure de champ là où les cultures sont rases ou des pentes mal pavées... Mon patin protège bien l'avant du planeur.

 Pour le train d'atterrissage, il y a la place pour un train bi-roue de 500g.

 Mon planeur n'est pas équipé de train, mais tout frais pesé, il fait 15 kilos.

 Je ne l'ai pesé qu'une fois, au tout début, avec un pèse personne. Attention, je précise qu'à l'époque, je l'ai fait volé avec des accus NIMH plus lourd que des LIPOS.

 J'ai laissé tombé les NIMH parce que les premiers vols, même avec 30 éléments, je trouvais que ce n'était pas suffisamment performant. j'ai même flingué un pack. Du coup, je suis passé rapidement en LIFE (douze éléments) ou en LIPO (dix ou onze éléments un pack de six un de cinq). Ils sont placés derrière le moteur.

 Tous mes planeurs sont équipés avec des moteurs hackers. Ces moteurs sont chers à l'achat mais au niveau puissance et fiabilité, ils n'ont pas leur pareil. Pour le "22" Le C50-13XL est annoncé à 2 300w mais il peut monter à 2 800w. On peut légerement les survolter ils sont vraiment costauds, ça passe bien. J'ai gagné 300 ou 400g en batterie.

 A l'époque des NIMH, je plaçais mes batteries dans la longueur du fuselage. Quand je suis passé au lithium comme les batteries sont plus compactes j'ai pu tout repasser à l'avant. Ca m'a permis de respecter mon centrage.

 Pour la chaîne de propulsion : C50-13XL, Hélice 23X12 et 11 éléments LIPO : puissance absorbée de 2 800 watts.

 Pour mon contrôleur, j'ai compté minimum 100 ampères, voire 120. Il y en a un très bien chez TOP MODELE le Xpower HV 100 ampères facile à programmer.

 Pour mon Ventus, j'ai mis le même moteur, en glider compétition (axe 6 mm) avec contrôleur hacker 80 ampères donné pour 90 en pointe, je l'ai cramé sur le C50... Quand les accus sont vraiment chargés au démarrage, ça fait peur, il faut vraiment un contrôleur puissant.

 

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« On décolle !  »

 Quand tu mets du gaz, tu dois sentir qu'il a de la "patate". Ca doit ronfler fort.

Il faut ça parce qu'en planeur, ça, pour décoller sur une courte distance, quinze mètres, il faut que ça grimpe. 20 à 25 secondes de gaz pas plus, pour 150 à 200 mètres d'altitude.

Puissance au wattmètre : il s'agit de faire tourner à fond la bête et mettre le wattmètre derrière pour voir la puissance. En 12S, avec un C50-13XL, avec un réducteur hélice 23/12, en puissance absorbée je sors 2 800 watts. Pour moi, moins de  2000 watts, c'est trop juste. On m'avait donné une mesure empirique entre 180 et 220 watts par kilo pour être à l'aise dans un décollage en sécurité au chariot. Je préfère les grandes hélices avec réducteur, je pense que le rendement et le couple est bien meilleur.

Mon chariot (fait maison) est adapté au planeur. je n'ai aucun souci, ça décolle très bien, facilement, en sécurité. J'ai vu qu'il existait aussi un système de catapulte en pente.

Pour ma part, j'essaie de décoller d'une petite route goudronnée. Mais avant, je décollais d'un terrain de foot bien tondu. Tant que c'est plat, ça me va. 

Le chariot est un système qui me convient bien. J'ai modernisé mon chariot au fur et à mesure et il est donc adaptable à tous mes modèles. Si peu qu'il y ait du vent, le chariot roule cinq à dix mètres et le planeur decolle. Ca dépend de la chaîne de motorisation, en fait.

Mon moteur est prévu pour un décollage au chariot. Comme je n'ai pas de remorqueur, je suis obligé d'avoir un très bon moteur.

 

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« Impressions et améliorations expérimentales »

 Le "22", c'est un planeur étonnamment facile. Au premier vol j'étais hyper stressé mais comme ma chaîne de propulsion était bonne et bien préparée, il a monté très bien, impérial, avec une vitesse de vol tranquille. Il vole moins vite qu'un 4 mètres.

 J'ai vérifié le calage de l'aile et du stabilisateur et à mon sens, le calage d'origine n'est pas très bon. On peut voler avec mais le planeur n'avance pas. Au début c'est sécurisant, mais j'ai rapidement diminué le V longiyudinal, en mettant un cale d'un bon millimètre. J'ai obtenu une meilleure vitesse sur trajectoire et un planeur plus rapide, plus vif. Il s'agit d'une simple petite cale en balsa colée sur le support du stab. Rendu idéal pour les passages plein badins.

 En général, on dit que le calage de stabilo doit être entre un et deux degrés. Un point cinq est bon chiffre. Pour moi, en diminuant le V, le vol est plus homogène plus agréable, le planeur se débride un peu. Il se remet un peu queue haute en ligne de vol.

 Je ne sais pas si mon réglage est optimal ou si je m'y suis simplement adapté. Je n'ai pas mis spécialement de compensation à la profondeur, ou peut-être une légère au pif au mètre. C'est souvent moi qui compense manuellement.

 Pour les ailes, comme j'ai diminué le V, la vitesse est plus importante, mais les ailes sont assez souples. je me contente de loopings et renversements, les tonneaux je n'ai jamais essayé. Sur un looping, on sent que les ailes fléchissent bien. Ca n'est pas vraiment un planeur de voltige, même si les ailes paraissent solides.

 Pour voler l'hiver par temps calme sans ascendance, si les accus sont bien chargés, la demi-heure de vol se fait sans problème. 4000mah = 7 ou 8 montées à 200 mètres.

 

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"Dites 22 !"

 En résumé, l'ASW22 est un planeur sans problème, je n'ai jamais eu de soucis et j'en suis bien content.

Le seul (tout petit) truc que je regrette un peu et que j'envisage d'améliorer, c'est l'entoilage vinyle des ailes qui au bout de cinq années commence à s'abîmer. J'envisage une finition en fibre et peinture. Affaire à suivre... 

  

2 février 2014

Le pied serait-il le point faible de l'homme du futur ?

 Ca y est, la Möbius est enrôlée. On l'a postée sur l'aile gauche, et elle veille sur le Ventus tel un cyclope bienveillant.

Parfois, par fantaisie, Kang la change de place, et elle zyeute immensément l'espace infini qui nous entourre.

Nous possédons désormais un double plaisir : vivre le vol, puis ensuite, revivre le vol, sur ordinateur, en déballant nos fichiers vidéos.

Et une nouvelle fois, c'est un grand pied, pointure qu'on ne peut trouver en magasin.

Un de nos premiers essais monté :

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26 janvier 2014

De l'usage des pouquelées

Pour ceux qui s'interrogent, les pouquelées sont en réalité un vieux dolmen paumé au sommet d'une montagne, qu'il faut atteindre en pratiquant une route affreuse et pentue et se perdre dans la garenne comme un vieux lapin aveugle.

Une fois bien égaré, on repère le panneau plus ou moins visible qui indique "Les pouquelées, flèche à gauche".

Si on veut voler, on ne suit pas la flèche, mais on se gare là. Si on veut admirer des millinéraires de savoir mystique synthétisés en trois cailloux (qui malheureusement servent parfois de marchepieds pour des randonneurs peu délicats qui grimpent dessus pour se prendre en photo), on suit la flèche.

Et nous on veut voler. Donc, on s'enfonce droit vers la mer, on fait gaffe aux rampants, et on tombe sur le super site de vol/pente douce/mais vachement impressionnante quand même/ qui dépote grave des camemberts.

Et là, c'est le grand pied.

Une première vidéo assez courte pour se mettre en jambes, d'autres plus longues suivront.

18 janvier 2014

Where is Mac Ornemuse ?

(Ce titre est une pub au bénéfice d'Excalembour. Ecoutez Excalembour et allez les voir en concert.)

(Subsidiairement, ce titre est également le titre de la mélodie que vous pouvez ouïr ci-après.)

Aujourd'hui, j'ai l'esprit mouette. On reste donc en Normandie, avec sa verdure, ses hortensias (partout ! PARTOUT !) et ses charmants oiseaux blancs crieurs, qui vous bouffent des crabes comme si de rien n'était, alors que vous vous peinez comme pas possible avec votre casse-pince.

Les mouettes vaincront. Mais mieux que les mouettes, l'Alpina du Kangouzu, tout aussi blanc, qui ne sent pas la marée, et qui titille gaiement une des plus belles plages du coin.

Le vol fut bien plaisant, l'atterrissage un peu plus compliqué, même si bien réussi. On s'est fait avoir par l'eau montante et on a du poser vite fait bien fait pour ne pas risquer l'aquaplanning. Ca allonge moulte moulte sur le sable et comme il y avait une grosse zone de galets au bout, on a cru que ça allait secouer un peu. Heureusement, quand la bestiole réduit l'allure (ou pour la réduire si ça glisse de trop), on peut toujours stopper l'appareil en s'aidant de l'aile.

En vidéo :

10 novembre 2013

Le vent en poulpe

Ca y est, c'est le grand retour des betteraves sur la plaine.

Ca devient compliqué de trouver des zones dégagées pour lancer le chariot.

Du coup, en attendant les beaux jours, on se rezyeute le petit vol de l'été.

Alpina, go !

 

3 octobre 2013

C'est bon, c'est frais, c'est saint

BZH - cinquième et dernier épisode de l'été 2012.

Ca y est, c'est l'heure du retour, avec une petite goutte d'embrun dans l'oeil.

On s'en refait quand même une bonne tranche avant de remballer l'Alpina, histoire qu'il mémorise bien les lieux pour revenir l'année prochaine.

On a du sable partout, plein les ailes, plein le cockpit, plein la voiture, mais ça en valait la peine.

On le re-redit, le vol sur plage, c'est quand même bien chouette.

11 juillet 2013

Crachin sur la casquette

 

Vols bretons - Episode 2.

Cette fois, nous rentrions d'excursion direction notre logement par les bords de mer. Chaque pointe, chaque dune, chaque terrain plat fut visité soigneusement afin de déterminer si nous pouvions ou non lancer l'Alpina vers le large.

C'est cette "anse" qui fut adoptée, pour faire, cette fois batteries pleines, un vrai vol.

Seulement, le vent était taquin et perturbateur. Il nous a soufflé dans les bronches comme un breton souffle dans un biniou, et nous bombardait de biais ou de face, ce qui fait que le Kang planait en crabe, devant remettre à chaque fois le moteur pour ne pas se laisser entrainer vers l'eau.

Le vol fut plus bref que ce nous envisagions du coup, mais il se termina bien, sans aucune casse.

 

Je précise que j'ai profité du temps libre pour étudier le fonctionnement de Nappah, l'appareil photo, et ai découvert le "mode rafale" qui me plait beaucoup.

Donc, si vous trouvez que certaines photos se ressemblent, c'est normal. C'est juste moi qui m'amuse. ^__^

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