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Vole !
grand planeur
9 février 2014

Parole de Pilote : l'ASW22 de MCM

( Une nouvelle fois, j'ai pu étudier Kang parlant de ses planeurs, lors d'une conversation téléphonique avec un modèliste d'une lointaine contrée. J'en ai noté quelques lignes, afin d'en partager le contenu)

 ASW22_8

 

L'ASW22 de MICHEL CLAVIER MODELISME

 

J'avais vu un certain nombre de vidéos sur Internet, de modélistes qui en possédaient un.

J'ai flashé sur ce planeur là, je l'avais vu sur Internet et un reportage sur MODELE MAGAZINE, ça m'a décidé, et je n'ai pas regretté, c'est une super machine. Le mien vient de Michel Clavier Modélisme (MCM - France). La production avait demandé du temps, environ dix mois.

 L'année 2008, il en avait vendu cinq dans l'année. Il parait cependant qu'il a arrêté ce modèle, trop peu acheté pour rentabiliser la production. Du coup, il s'agit aujourd'hui d'un planeur "collector".

 

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« Bidouillage et bichonnage »

  Sous le fuselage lisse, j'ai ajouté un patin en PVC assez épais (10 mm) que j'ai mis en forme. Tous mes planeurs sont équipés d'un patin puisque je vole en plaine et je n'ai pas de pistes d'atterrissage. Souvent j'atterris en bordure de champ là où les cultures sont rases ou des pentes mal pavées... Mon patin protège bien l'avant du planeur.

 Pour le train d'atterrissage, il y a la place pour un train bi-roue de 500g.

 Mon planeur n'est pas équipé de train, mais tout frais pesé, il fait 15 kilos.

 Je ne l'ai pesé qu'une fois, au tout début, avec un pèse personne. Attention, je précise qu'à l'époque, je l'ai fait volé avec des accus NIMH plus lourd que des LIPOS.

 J'ai laissé tombé les NIMH parce que les premiers vols, même avec 30 éléments, je trouvais que ce n'était pas suffisamment performant. j'ai même flingué un pack. Du coup, je suis passé rapidement en LIFE (douze éléments) ou en LIPO (dix ou onze éléments un pack de six un de cinq). Ils sont placés derrière le moteur.

 Tous mes planeurs sont équipés avec des moteurs hackers. Ces moteurs sont chers à l'achat mais au niveau puissance et fiabilité, ils n'ont pas leur pareil. Pour le "22" Le C50-13XL est annoncé à 2 300w mais il peut monter à 2 800w. On peut légerement les survolter ils sont vraiment costauds, ça passe bien. J'ai gagné 300 ou 400g en batterie.

 A l'époque des NIMH, je plaçais mes batteries dans la longueur du fuselage. Quand je suis passé au lithium comme les batteries sont plus compactes j'ai pu tout repasser à l'avant. Ca m'a permis de respecter mon centrage.

 Pour la chaîne de propulsion : C50-13XL, Hélice 23X12 et 11 éléments LIPO : puissance absorbée de 2 800 watts.

 Pour mon contrôleur, j'ai compté minimum 100 ampères, voire 120. Il y en a un très bien chez TOP MODELE le Xpower HV 100 ampères facile à programmer.

 Pour mon Ventus, j'ai mis le même moteur, en glider compétition (axe 6 mm) avec contrôleur hacker 80 ampères donné pour 90 en pointe, je l'ai cramé sur le C50... Quand les accus sont vraiment chargés au démarrage, ça fait peur, il faut vraiment un contrôleur puissant.

 

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« On décolle !  »

 Quand tu mets du gaz, tu dois sentir qu'il a de la "patate". Ca doit ronfler fort.

Il faut ça parce qu'en planeur, ça, pour décoller sur une courte distance, quinze mètres, il faut que ça grimpe. 20 à 25 secondes de gaz pas plus, pour 150 à 200 mètres d'altitude.

Puissance au wattmètre : il s'agit de faire tourner à fond la bête et mettre le wattmètre derrière pour voir la puissance. En 12S, avec un C50-13XL, avec un réducteur hélice 23/12, en puissance absorbée je sors 2 800 watts. Pour moi, moins de  2000 watts, c'est trop juste. On m'avait donné une mesure empirique entre 180 et 220 watts par kilo pour être à l'aise dans un décollage en sécurité au chariot. Je préfère les grandes hélices avec réducteur, je pense que le rendement et le couple est bien meilleur.

Mon chariot (fait maison) est adapté au planeur. je n'ai aucun souci, ça décolle très bien, facilement, en sécurité. J'ai vu qu'il existait aussi un système de catapulte en pente.

Pour ma part, j'essaie de décoller d'une petite route goudronnée. Mais avant, je décollais d'un terrain de foot bien tondu. Tant que c'est plat, ça me va. 

Le chariot est un système qui me convient bien. J'ai modernisé mon chariot au fur et à mesure et il est donc adaptable à tous mes modèles. Si peu qu'il y ait du vent, le chariot roule cinq à dix mètres et le planeur decolle. Ca dépend de la chaîne de motorisation, en fait.

Mon moteur est prévu pour un décollage au chariot. Comme je n'ai pas de remorqueur, je suis obligé d'avoir un très bon moteur.

 

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« Impressions et améliorations expérimentales »

 Le "22", c'est un planeur étonnamment facile. Au premier vol j'étais hyper stressé mais comme ma chaîne de propulsion était bonne et bien préparée, il a monté très bien, impérial, avec une vitesse de vol tranquille. Il vole moins vite qu'un 4 mètres.

 J'ai vérifié le calage de l'aile et du stabilisateur et à mon sens, le calage d'origine n'est pas très bon. On peut voler avec mais le planeur n'avance pas. Au début c'est sécurisant, mais j'ai rapidement diminué le V longiyudinal, en mettant un cale d'un bon millimètre. J'ai obtenu une meilleure vitesse sur trajectoire et un planeur plus rapide, plus vif. Il s'agit d'une simple petite cale en balsa colée sur le support du stab. Rendu idéal pour les passages plein badins.

 En général, on dit que le calage de stabilo doit être entre un et deux degrés. Un point cinq est bon chiffre. Pour moi, en diminuant le V, le vol est plus homogène plus agréable, le planeur se débride un peu. Il se remet un peu queue haute en ligne de vol.

 Je ne sais pas si mon réglage est optimal ou si je m'y suis simplement adapté. Je n'ai pas mis spécialement de compensation à la profondeur, ou peut-être une légère au pif au mètre. C'est souvent moi qui compense manuellement.

 Pour les ailes, comme j'ai diminué le V, la vitesse est plus importante, mais les ailes sont assez souples. je me contente de loopings et renversements, les tonneaux je n'ai jamais essayé. Sur un looping, on sent que les ailes fléchissent bien. Ca n'est pas vraiment un planeur de voltige, même si les ailes paraissent solides.

 Pour voler l'hiver par temps calme sans ascendance, si les accus sont bien chargés, la demi-heure de vol se fait sans problème. 4000mah = 7 ou 8 montées à 200 mètres.

 

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"Dites 22 !"

 En résumé, l'ASW22 est un planeur sans problème, je n'ai jamais eu de soucis et j'en suis bien content.

Le seul (tout petit) truc que je regrette un peu et que j'envisage d'améliorer, c'est l'entoilage vinyle des ailes qui au bout de cinq années commence à s'abîmer. J'envisage une finition en fibre et peinture. Affaire à suivre... 

  

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3 octobre 2013

C'est bon, c'est frais, c'est saint

BZH - cinquième et dernier épisode de l'été 2012.

Ca y est, c'est l'heure du retour, avec une petite goutte d'embrun dans l'oeil.

On s'en refait quand même une bonne tranche avant de remballer l'Alpina, histoire qu'il mémorise bien les lieux pour revenir l'année prochaine.

On a du sable partout, plein les ailes, plein le cockpit, plein la voiture, mais ça en valait la peine.

On le re-redit, le vol sur plage, c'est quand même bien chouette.

12 juin 2013

Dans les nuages

 Aujourd'hui : menu chargé.

Après avoir croisé un petit Bichon volant non identifié, c'est à nous de sortir la grosse bête sur le bitume.

Le temps est moucheté de blanc et de bleu, avec quelques éclats de soleil dans la voix. Ca chauffe dur et les bulles bullent. 

Notre planeur, la Guêpe, a croisé dans sa folle course une coccinelle, une abeille, un hanneton, un moineau, une espèce de grosse buse, un airbus et un hélicoptère.

(A des distances plus ou moins lointaines, évidemment.)

Côté planeur, les déhanchés de l'oiseau séduisent toujours autant. Le vol dos était à l'épreuve et le Kangourou s'est fait un atterrissage aux oignons, tout en finesse, sur le chemin de traverse.

Au pied, le planeur. Whoopi !

6 juin 2013

Coup de soleil sur la pente nord

 

Temps ensoleillé, thermomètre à 30°C aujourd'hui. Vent faible mais chaud.

On crame sous les chapeaux.

C'est après une paire de gambas et de brochettes que nous partons la guêpe dans le dos, en chasse de pompes sur la pente nord. 

Malheureusement, peu de nuages appropriés aux ascendances aérodynamiques.

Décollage tout de même impeccable (on a évité le tas de fumier à gauche), et petit vol tranquillou.

Atterrissage au poil, quasiment sur le chemin.

La Guêpe est réellement dotée d'une précision dardante.

Quelques images  :

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25 mai 2013

My name is twenty-two.

"Je suis grand, je suis gris-bleu et bientôt bleu bleu, je vole pépère et j'amuse les buses avec mes winglets.

Mon poids est celui d'un micro-onde, mon envergure est celle d'un éléphant. (et non le contraire).

Je suis l'ASW22, amiral de la flotte, et je dépote grave."

 

C'est plus ou moins l'annonce que pourrait nous faire notre planeur s'il se mettait à baragouiner.

Pour l'instant, il se contente de siffler en fendant l'air à chaque passage plein badin, Robert nous adressant son petit sourire bienveillant lorsqu'il est à notre hauteur.

Voyez donc, on a immortalisé ça =)

(Et en HD en plus, vous pouvez modifier la qualité graphique pour que ça s'affiche bien.)

 

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9 mai 2013

Tchac tchac poum poum

 

Retour en fanfare du Grand Beau, le Nimbus fougueux, fieffé et filou.

Il va bien, Sportman, son pilote est en pleine forme et s'est délié les pouces dans de chouettes renversements, profitant du manque de thermiques pour s'adonner à la voltige. 

C'est assez récent que le kang ose voltiger avec ce planeur, puisqu'il n'est pas vraiment fait pour cela et qu'il a tendance à être vicieux au pilotage.

Ceci dit, maintenant que l'on sait qu'on peut passer les tonneaux les doigts au fourreau, tout va bien.

Allons-y gaiement, sur un fond sonore intitulé "Shounen" et interprété par Heidi.

 

17 juin 2012

Le pourfendeur des cieux.

Tremblez oisillons, oscillez papillons, voilà le grand beau et ses ailes-sabres, prêt à slalomer dans les airs comme un chamois sur une piste de ski. 

Le Nimbus est-il un éternel séducteur ?

Eh bien oui.

Indices en images :

 

5 mars 2011

Suivez le lapin blanc

 

Nous, on traque les pentes. On nous a passé récemment un petit fasicule rescençant les plus belles déclinaisons de la région, mais la plupart d'entre elles sont destinées aux petits modèles, genre, ceux que l'on lance à la main.

Du coup, vu la taille de notre machin, nous sommes un peu coincés.

Nous sommes repartis vers des pistes en dur plus classique, avec plateau d'atterrissage gazoneux. Mais l'idée reste. On verra pour demain.

 

Aujourd'hui, donc :

Temps calme, brume, vent du nord, sirène des pompiers, et petit gros de garenne, galopant au loin. C'est l'époque des premières fleurs, et notre planeur bourgeonne gaiement dans les airs.

Diantre, qu'il est beau, qu'il est lent, et que c'est chouette de se faire une séance de vol.

Voyez par vous-même :

 

21 novembre 2010

Quatre fois cinq et demi

Allez, hop, en attendant que notre convalescente grande plume se rempote le moral et l'allure, quelques clichés inédits :

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16 octobre 2010

Le lièvre chapeauté d'une casquette

Ouverture de la saison de chasse, sortez couverts. Nous, on a adopté les bibis voyants, histoire que l'on nous tire pas dessus.

Le Nimbus, lui, montre ses ailerons bleus. Difficile de le confondre avec une oie sauvage.

A la suite, petite vidéo du décollage, et diapositives dans un bleu ciel presque parfait.


Le lièvre chapeauté d'une casquette

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