Nous voilà ressortis du cinéma, avec des lions plein les yeux, des feulements plein les esgourdes et de l'amour dans l'air.

Hier soir, c'était "Félins", le dernier film de DisneyNature, documentaire basé sur une des réserves du Kenya. Et nous vous le conseillons amplement, tellement que c'est mignon.

Outre les fauves, les hippopotames, les éléphants, les girafes, les crocodiles du nil, les impalas, les buffles grincheux, les autruches, les vautours, les gazelles, les tortues-léopard, les calaos, les servals et les aigles, se trouvait une bestiole bien curieuse.

Elle m'a tapé dans l'oeil avec sa houppette et son regard torve.

Du coup, hop, partageons mes découvertes :

LE SERPENTAIRE

( Rapace-sagittaire-longues jambes-à houpette-du sub saharien)

•  Le Serpentaire souffre d'un trouble de l'identité conséquent. En effet, personne n'est d'accord sur son nom. Disney l'appelle ainsi. Wikipédia parle du Messager Sagittaire. D'autres le nomme le Secrétaire. En Afrique, on le surnomme "cheval du diable". Pour ma part je le traite d'autruche ou de grosse dinde.

Mais en réalité, il s'agit d'un membre de la famille des "sagittariidae". Famille composée... d'un seul membre : lui-même. Quel incompris ! Heureusement, on le considère également comme un rapace, avec ses copains aigles et faucons. 

• Les gens aiment le taquiner et se moquer de sa coiffure. On l'appelle Secrétaire par déformation de l'arabe "saqr et tair" qui signifie "oiseau chasseur". Cependant, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle entre sa huppe lâche et les plumes d'oie que portaient à l'oreille les greffiers ou clercs.

• Le Serpentaire vit en Afrique, un peu en dessous du Sahara. On le retrouve au Soudan, en Afrique du Sud, au Kenya, au Congo, au Sénégal, en Somalie et un peu partout en fait, autant dans les bois que dans la savane ou la steppe. Le seul endroit où il est difficile de l'apercevoir, c'est dans les airs.

• En effet, le Serpentaire n'est pas un habitué du ciel. Il faut dire que pouvant atteindre 1m30 de hauteur pour 5kg, et presque 1m50 de longueur, il s'apparente plutôt à un meuble en bois qu'à un avion en papier. Cependant, comme le Condor, lorsqu'il a réussi à s'envoler, il plane vachement bien pouvant atteindre des altitudes vertigineuses en s'aidant de pompes. 

• Il ne faut pas le sous-estimer cependant, c'est un grand sportif et un fieffé joggeur. Lorsqu'il est en danger, et faut-il vraiment que le danger soit énorme, il préfère s'enfuir en courant. Bien que non-migrateur, il peut parcourir 30 kilomètres en une journée, sans s'essoufler à une vitesse d'environ 3km/h.

• Le Serpentaire a un biorythme très marqué. Pour lui, la journée commence dès l'évoparation de la rosée (rapidement après l'apparition du soleil) et il part se coucher en fin d'après-midi. Ce n'est pas un habitué des séries prime-time. Dès que sa journée se termine, il grimpe dans un acacia solitaire et roupille.

• Hormis avec ses copains acacias, le Serpentaire se sent mal-à-l'aise avec les arbres. Il préfère les déserts aux forêts, et les herbes basses où l'on peut fureter avec une bonne visibilité, près à chopper le rat musqué. Pour lui, l'idéal est un terrain récemment incendié, où rien ne pousse sauf la misère.

• Le Serpentaire, grand carnivore, porte son nom pour son appétit reptilien. Il picore des serpents. Ses jambes étant cuirassées, il n'est pas sensible aux morsures aux genoux. Il se protège le haut du corps avec ses ailes qui lui servent de bouclier. On peut avoir l'impression de le voir danser, lorsqu'il esquive un cobra rétif. Sexy.

• Sa technique de combat ferait pâlir Jackie Chan. Doté d'une petite tête presque sans cou, il n'aime pas se pencher. Alors il piétine ses adversaires, d'un coup de patte décisif, serres aiguisées. Avec les serpents, parfois, il les jette en l'air en shootant dedans. Lors qu'il a finit de marcher sur son repas, ce dernier étant mort ou inconscient, il le choppe avec ses orteils et le gobe comme un Flamby. Si le morceau est trop gros, il le déchire avec ses pieds.

• Néanmoins, il est loin de ne manger que des vipères. Il aime les lézards, les guêpes, les scorpions, les araignées, les sauterelles, les scarabées mais également les souris, les lièvres, les mangoustes ou les hérissons. Des proies d'opportunités comme des gazelles mourantes peuvent également titiller son intérêt. 

• Son goût pour les créatures nuisibles le rend hyper sympathique. De nombreux serpentaires sont apprivoisés et élevés près des maisons pour se protéger des serpents. On l'aime, notre autruche bizarre.

• Le Serpentaire est un romantique par excellence. Tous les oiseaux sont plus ou moins des éternels amoureux qui se retrouvent après chaque migration. Mais lui vit en couple tout au long de l'année, monogame, chassant parfois au coude à coude avec son conjoint, s'intéressant à son partenaire même lorsque les enfants sont partis vivre leur vie dans la savane d'à côté. Si la femelle s'occupe en général plus fréquemment des enfants, les hommes aussi, savent couver.
  

   

• Le Serpentaire super aguicheur peut faire des trucs incroyables pour séduire l'oiseau de sa vie. Les vols de parade sont parait-il acrobatiques. Ils décrivent des cercles à différentes altitudes pour ensuite faire des piqués de grand fou, fonçant directement sur leur conquête, qui les éloignera à coup de serres, tout ça dans un concert de croassement guttural, du style "korrrr...orrr korrrr...orrr "

• Hormis lorsqu'il est petit et qu'il couine ou qu'il s'accouple, le Serpentaire est un oiseau plutôt silencieux en journée. Toutefois, dans les ténèbres de la nuit, il miaule.

Sous les premiers rayons de soleil se reverbérant dans la neige humide, vous vous dites peut-être :

" Hé, ça serait rigolo que moi aussi, j'apprenne à piloter. "

Et oui, ça serait funky, et tout à fait réalisable.

Mais, par où commencer ? Vers qui se tourner ?

Voilà tout l'objet de ce topic, pour ceux qui souhaitent débuter, apprendre, ou voler en collectivité.

La meilleure et la plus sécuritaire méthode est de se diriger vers un club de moustachus, toujours prêts à vous conseiller gratuitement et à vous prêter une piste de vol pour une maigre cotisation annuelle.

A savoir, la cotisation annuelle varie selon les clubs, mais reste dans l'ordre de 80-100 €uros. (dont 60-65 €uros reversés à la Fédération Française d'Aéro-Modèlisme (FFAM), obligatoire pour bénéficier d'une assurance.)

On pourra vous apprendre à fabriquer vos premiers modèles que vous pourrez détruire sans souffrir du porte-monnaie, puis on vous enseigner comment trouver votre bonheur parmi le large choix des catalogues.

Selon les clubs, des simulateurs de vol (comme Aérofly) peuvent être à disposition pour comprendre le fonctionnement des émetteurs.

Sinon, on apprend beaucoup en double commande. C'est à dire : deux émetteurs sont reliés l'un à l'autre. Le prof appuie sur un bouton : vous avez le contrôle. Il relâche le bouton : hop, il reprend la main et peut corriger une trajectoire catastrophique.

Ça sauve. (pour mon cas, je ne vole que comme ça avec le kangourou, lorsque je vole. :p )

Lorsqu'on est en collectivité et que l'on aime les barbecues, on peut découvrir également comment voler tous ensemble, ou chacun son tour, sans se rentrer dedans et sans tuer personne.

En dehors des clubs, il est toujours possible d'apprendre, mais c'est toujours beaucoup plus risqué, et on risque de rapidement se décourager, perdre son argent, ou plus grave blesser quelqu'un/se blesser. 

J'en profite pour rappeler que chaque année, des doigts se coupent et des accidents arrivent, même parmi les pilotes ayant de la bouteille. Donc, prudence.

On peut cependant apprendre dans le cadre de stages. (Par exemple, le méga stage trop bien des Alpes d'Huez, où l'on vous prête les modèles pour voler dans les nuages, mais stage coûtant les yeux de la tête.)

On peut aussi se renseigner directement auprès des boutiques, qui ont souvent de bons plans pour recruter de futurs clients. (Sur REIMS, allez à PB MODELISME.)

Dernière option : à la barbare. On se trouve un petit modèle pas cher et pas dangereux, on se trouve un champ/une plage/une colline loin de tout, sans fils électriques, sans arbres, à l'écart de toute société et hop on tente.

Kangouzu a appris à voler de cette manière, dans des lieudits obscurs dignes des contes et légendes, et après plusieurs crashs, un incendie en vol, et beaucoup de pugnacité, ça lui a réussi.

Ça reste cependant le parcours du combattant. Donc, si vous voulez juste apprendre facilement et sans danger, les clubs, c'est encore le mieux.

C'est l'instant où j'aborde pèle-mêle les différents clubs en Champagne.

comme on ne les connaît pas tous, il s'agira surtout d'une liste et non pas d'avis, le mieux étant toujours de se faire une opinion soi-même  :

Club Modélisme de Grauves (à côté d'Epernay) 

Club Ailes Sparnaciennes ( à côté de Magenta/Plivot)

 Club de Chalons : 

MODELE AIR CLUB CHALONNAIS
5 rue de Montesquieu
51000 Châlons en Champagne

 Club de Pontfaverger :

Club de Juvincourt :

Club de Reims - Champfleury La Goutte d'Or :

Club de Berru - Les faucheurs de marguerite :

CHARIOT DE DECOLLAGE, LES CONCLUSIONS...

Je vous poste un petit résumé en photos avec mes remarques sur l'utilisation de la dernière version du chariot de décollage, après deux saisons complète de vol. D'autres photos et vidéos de décollage suivront pour chaque modèle...  Car je vous rappelle bien que ce chariot est polyvalent et accepte toutes mes machines moyennant un remplacement de quelques pièces de calage sur mesure propres à chaque planeur.

La structure générale du chariot mélangeant contre-plaqué et carbone résiste bien dans le temps au fur et à mesure des décollages successifs, malgré des terrains pas toujours bien carrossés !!!

Les grosses roues ballon sur roulements à billes offrent un excellent roulage et un bon amortissement sur terrain difficile. Pour rappel les roues arrière font  150mm de diamètre et les roues avant 100mm. L'équilibre du chariot est très bon et ce quelles que soient la taille et la masse du planeur ( machines de 4m à 7,50m et de 5 à 15 kg ).

Les voies élargies des trains de roulements participent grandement à la stabilité du chariot. 500mm à l'arrière et 300mm à l'avant. Dans ces conditions, il est rare que le chariot se renverse (sauf en cas de terrain difficile et de départ par vent fort de travers obligeant à un décollage musclé...)

Concernant la fiabilité, Il est intéressant de constater qu'en plus d'un an, je n'ai jamais raté un seul décollage (avec toutes les conséquences que cela implique !!) et que je vole chaque week-end.

Voici les diffèrentes pièces pour le changement de format en fonction du planeur. Les couples de fuselage en contre-plaqué et les cales des balancines en baguettes rainurées se remplacent rapidement par des écrous papillons. Pour un planeur de 4 à 5 mètres un seul couple de maintien à l'avant peut suffire.

A partir de 6 mètres d'envergure et une masse avoisinant 10 kg, il peut devenir nécessaire d'utiliser deux couples pour bien positionner le fuselage sur le plateau central (cas du Nimbus et de l'ASW22).

Le train avant est constitué d'un plat carbone de 5mm d'épaisseur doublé d'un contre plaqué de 10mm. C'est hyper costaud et ça ne bronche pas sous les efforts...  (sauf ,comme dans mon cas, quand le chariot lancé à pleine vitesse, après le décollage du "22", part brutalement sur le coté et se paye une herse agricole...bonnet d'âne !)

Un servo costaud ( 10-12 kg de couple ) est nécessaire si vous choisissez de faire une direction comme une voiture RC.

On voit bien ici la fixation du couple de positionnement du fuselage par écrou papillons. Autre nouveauté intéressante la commande du servo de direction se fera par la radio du planeur.

Un domino d'electricien reçoit le câble du servo de direction...puis un cordon de servo y est raccordé.

Voici le principe de cette connexion planeur-chariot debrochable ; chaque fuselage de mes modèles est équipé d'un patin d'atterissage en lame pvc.

Un prolongateur (fiche male servo type futaba) est fixé sous le fuselage et est protégé par le patin. Choisir l'emplacement au plus près du centre de gravité du planeur.

Par soucis de sécurité, on protégera l'alimentation (le plus +) de cette "prise externe" par un petit support fusible verre 5 X 20 qui est collé à l'interieur du fuselage. La photo parle d'elle-même :

Sur le terrain, le planeur posé sur le plateau, il suffit de raccorder la fiche servo libre du chariot dans celle du fuselage. C'est maintenant le planeur qui pilote le chariot...

Choisissez un cordon de servo UNI-JR pour le chariot et une prise Futaba pour le planeur, vérifiez bien, cela doit permettre d'avoir le jeu nécessaire pour un débrochage rapide. N'ayez pas d'inquiétude, la connexion se sépare facilement dés que le planeur quitte le chariot avec la masse et la traction du moteur.

Après plusieurs utilisations, le remplacement du cordon du chariot qui est mobile est facile car il est simplement raccordé par domino. Pour l'installation radio, à vous d'utiliser soit un cordon Y avec la voie de direction, soit (beaucoup mieux) une voie libre du récepteur que vous pourrez programmer et affecter à volonté.

Photos et vidéos à suivre ...

Une Valise Trolley Sympa !

J'ai trouvé il y a quelques temps en naviguant sur le net une valise bien adaptée à mon émetteur pupitre. De marque "VISO" cette valise en alu est munie de 2 roulettes et d'une poignée retractable et s'apparente à un trolley de voyage. Elle est munie de plusieurs casiers se verrouillant rapidement par attaches rapides grenouillères bien pratiques.

C'est pas mal du tout pour les amateurs de planeur RC, car le volume intérieur idéal permet d'accueillir sans problème un émetteur sur pupitre. Quelques distributeurs tel que Manutan ou Conrad (pub gratuite...) diffuse ce produit bien adapté à nous les modélistes planeuriste.

Voici quelques photos :

Vous remarquerez que j'ai fait quelques petites modifications par rapport au produit d'origine :

Personnalisation de la valise avec des stickers,

l'ajout de deux butées, pieds en caoutchouc sur le couvercle abattant,

un aménagement intérieur du-dit couvercle avec un casier de rangement plastique ( magasin de bricolage ) qui reçoit le petit outillage dont tout modéliste a besoin sur le terrain.

 Bonne Journée à tous...