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Vole !
16 octobre 2010

Le lièvre chapeauté d'une casquette

Ouverture de la saison de chasse, sortez couverts. Nous, on a adopté les bibis voyants, histoire que l'on nous tire pas dessus.

Le Nimbus, lui, montre ses ailerons bleus. Difficile de le confondre avec une oie sauvage.

A la suite, petite vidéo du décollage, et diapositives dans un bleu ciel presque parfait.


Le lièvre chapeauté d'une casquette

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25 septembre 2010

Dents de Sabre

Cette semaine, il fait moche, il bruine et ça sentirait l'automne si je n'avais pas déjà la truffe enrhumée.

Aussi, je combats le mal par le mal, et je vous mets quelques clichés des dernières chaleurs du mois.

Le Nimbus est testé et approuvé sur notre chariot de décollage. Le Mulet Satanique (parallèlement expliqué dans la rubrique "construction de chariot" par Kang) est une vraie monture pour Don Quichotte.

Ça part tout droit, pas forcément vite, mais toujours bien. Fini les chaloupées et les renversements post décollage.

Deux beaux vols, en soi.


Dents de Sabre  

28 août 2010

Chasse Pompe

Rétrospective du weekend du 15 août, encore non postée jusqu'à aujourd'hui.

Pas beaucoup de commentaires à faire, si ce n'est qu'on arrête pas de claquer des hélices, en ce moment.

Le temps est gris, on a perdu la chaleur, et il y a du vent. Suffisamment pour me faire râler avant chaque décollage.

Kang a un nouveau chargeur - de feu - qui dépote tout, et qui nous satisfait au plus au point.

On a également acquis un détecteur - de feu - pour le feu, justement, histoire de se protéger du moindre pet de fumée suspecte dans le garage à planeur.

S'équiper, c'est chouette ! A quand la télémétrie ?


Chasse Pompe

8 août 2010

Observez les signes

Autrement dit : " Quand vous êtes mal partis avant de décoller, décollez-pas. "

C'est ce que l'on aurait du deviner, après avoir vu partir en fumée notre bien-aimé chargeur. Pas de batterie, pas de vol, sauf si on bidouille pour siphonner quelques électrons salutaires.

On l'a fait, et on peut vous le dire, c'était une mauvaise idée.

Le Nimbus n'a pas su décoller, faute d'énergie en quantité suffisante. Il s'est fait ballotter par le vent comme un cocotier du Pacifique. L'aile s'est balancée, a ripé sur le sol et le planeur s'est remis droit, avant de faire un saut de puce hors chariot.

Et pouf, notre pâle d'hélice s'est fait éjectée d'une pichenette par le choc.   

Pas de casse sinon. On s'en sort plutôt bien.

Histoire de conjurer le sort, je vous mets une vidéo du Nimbus de la semaine dernière, vol qui s'était fort bien déroulé.


7 août 2010

Un planeur qui a du piaf

Notre Nimbus, c'est quand même LE planeur qui peut craner avec ses ailes dents-de-sabre et son style tigre-véloce.

Il va vite, il va bien, il est fin, il prend la vitesse tel Michel Vaillant, et donne lieu à du pilotage cérébral qui ravirait le plus poète des kangourou.

Du coup, Kang, il est content. Très content même, même quand il atterri un peu long, et un peu vite, et qu'il s'étale dans les foins comme une paysanne en fleur.

C'est guilleret, tiens.

Un diapo :



Un planeur qui a du piaf  

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15 mai 2010

Cumulonimbus

Pour le coup, on a fait fort, encore plus fort que d'habitude.

Température extérieure  9c°, vent du nord, 20 à 30km/h. Gros cumulus gagnant en puissance, avec quelques rares cirrus. En une heure, il ne restait plus rien, à part de la marmelade de stratus.

Nous nous sommes retrouvés ce matin pris dans des ascendances du tonnerre de diable desquelles nous ne pouvions plus descendre. Ca allait méga vite, et c'était méga trop bien.

Même les aérofreins sortis à fond n'ont pas réussi à nous faire tomber, Kang a dû enchaîner plusieurs vrilles et décrochages pour pouvoir perdre de l'altitude. Tous les moineaux tournaient autour de la zone.

Kang finit quand même par faire poser la bête sur la terre meuble et fraiche comme des œufs pondus du jour.

Graouh !

Sinon, on a des nouvelles de nos batteries triées et boostées : l'élément qui a explosé en a endommagé huit autres, si bien qu'on en a tout un tas à changer. C'est le service après vente qui prend les frais en charge, ils nous renvoient les pacs neufs bientôt. Paraît qu'on est un cas plus ou moins unique, et on nous a passé plein de conseils pour vérifier la charge, le deltapic, et autres statistiques.

Et sinon, comme nous étions inspirés et de bon poil, voici en bonus des traditionnelles photos la vidéo de l'atterrissage n°1, en crabant. Sitôt atterri et sitôt de la pluie, nous sommes partis humides, mais heureux. 


Cumulonimbus - Diaporama

9 mai 2010

Soit grand, soit fort, soit Nimbus.

Comme les batteries du 22 ne nous sont toujours pas revenues de la maintenance, on continue avec le grand beau.

Le plus beau planeur du monde, comme toujours, virevoltant avec les nuages, faisant un jive sous les cirrus, un poil de vent dans le nez et le coeur ouvert à l'horizon.

Bon, je le dis pas fort parce qu'on n'est pas fier, mais on l'a planté dans un décrochage à basse altitude, hier. Les réparations du crash dit " du poteau à chèvre " ont cédées, et le fuselage morfla un brin. Mais rien de grave, il vole toujours, suffit juste de lui faire un brin de toilette.


Soit Grand - Diaporama

2 mai 2010

Levez les yeux ohé

Cela faisait un bout, vieux copain, mais t'es ressorti de ta caserne.

Et Monsieur Hubert, si vous passez par ici, le Nimbus 4 est un très bon planeur, cérébral, mais vraiment pas pour les apprentis pilotes. Kang exagérait peut-être un chouia en disant que tous les décrochages étaient bon enfant.

Cela dit, la maitrise, ça s'acquiert et en deux vol, le kangourou s'amusait déjà comme un fou, batifolant et cumulant les accélérations.

Le décollage fut rude, il avait oublié de rentrer les volets. Si bien que le planeur est monté, puis redescendu très vite et j'ai cru qu'il allait glisser sur le ventre comme un bobsleigh avant le premier virage.

Les prises de vitesse sont terribles ! Digne du tonnerre de Zeus, on file comme le vent, et plus il y a de courants d'air, plus ça va vite. Les virages demandent de la réactivité. Action, réaction.

Atterrissage un peu long, mais tant qu'à faire, " Mieux vaut marcher un peu que se baisser pour ramasser les morceaux ".

On a évité le tas de fumier, c'est le principal. Et puis, Kang a fait deux boucles, le monde est beau !


Levez les yeux ohé - Diaporama

15 avril 2010

Parole de Pilote : Le Nimbus 4 de TANGENT

( Récemment, Kang a eu à répondre à une jolie série de questions, posées par un Monsieur projetant d'acquérir le Nimb'. Comme j'avais l'oreille qui trainait, j'en ai gardé l'essentiel remis au propre. )


Nimbus1web


Le Nimbus 4 de TANGENT


Pour une personne souhaitant s’exercer à l’art délicat des grands planeurs, le Nimb’ est une excellente machine. Il présente deux qualités essentielles :

C'est le 6 mètres le moins cher du marché et le plus léger de sa catégorie.

A l’achat, je conseille de le prendre avec les clefs d’aile en carbone. Vos charnières seront déjà produites dans le tissu carbone. Pas de risque ainsi de louper les articulations, le résultat reste discret et propre. Vous pouvez également l’acheter directement entoilé vinyle. ( pour 110€, ça ne vaut pas le coup de s’en passer, on limite les tracas et la fatigue.)

Ce sont mes choix, et je crois avoir fait les bons. J’avais eu quelques craintes en lisant l’article de Modèle Magazine, notamment à propos des cordes d’aile et de l’électrification de la bête. Qu’est-ce que ça allait donner ?

Mais finalement, tout se passa bien et ce fut un de mes plus beaux premiers vols ! Je n’ai eu aucun souci, même si la version électrique est plus lourde que la version de base.

Avec l’expérience, je peux dire qu’à partir de 6 mètres, le poids importe peu. Si la masse est un peu plus importante, on augmente la vitesse sur trajectoire, mais cela ne pénalise pas le planeur. Le Nimbus fait actuellement 8,5 kilos, mais s’il en pesait 9, pas de problème.

La machine est très fine, c’est réellement un planeur de performance, pour parcourir la plaine et traquer les pompes grâce aux volets. Dès que l’on trouve une ascendance, la bestiole grimpe très fort et peut prendre en quelques spirales 50 mètres.

« Houston, rien ne va plus »

Pour prévenir des décrochages, il vaut mieux toujours lui laisser un peu de vitesse. La chute ne vous laissera pas indifférent. Il suffit alors de contrer aux ailerons, de lui rendre la main et il reprend sa vitesse de vol.

Cependant, il n’est pas plus vicieux qu’un autre planeur. C’est une question d’habitude. On sent que l’on a fait une bêtise, on se prend une abattée, un trou d’air et pof, on rétablit. En deux trois décrochages, on a le coup de main. Même lorsqu’il décroche en spirale, il ne va pas vous faire une vrille engagée.

Pour des raisons de flex des ailes, je vous conseille de ne pas coupler les gouvernes.

« Têtes penseuses »

Au niveau des servos, j’en compte cinq par aile : deux pour les volets, deux pour les ailerons et un pour les aérofreins. Comme ça, si jamais un servo vous lâche, il en reste toujours un pour sauver de la casse votre oiseau.
Au début, j’avais testé les micro servos standards pas trop chers, mais j’ai du faire marche arrière assez vite. Les servos à pignons plastique cassaient à chaque vol, et j’en avais marre de devoir remplacer les pignons à chaque fois. Les gouvernes sont trop massives. Lorsque je suis passée aux pignons en métal, je n’ai plus eu de problème.

- Pour l’extrémité des ailes, j’utilise des Itech HS125MG métal et roulement, carrés et tout plat.

- Pour l’intérieur : des GWS, 5kilos de couple et micro mg, pas très cher

- Sur les volets, du Itech HS81MG, ça marche très bien.

- Et pour les AF, des servos standards classiques.

- Pour la profondeur un sur roulement Futaba digital S3150 qui tient sur une platine dans la dérive, en commande directe.

- Pour la gouverne c’est aussi un servo standard.

Nimbus2web

« L’art de bien commencer »

Pour les décollages, j’utilise un chariot. ( article en préparation dessus )

Ce fut toute une aventure, et je ne compte plus les hélices cassées, les faux départs et autres crashs lors de la mise au point. Maintenant, c’est rodé et ça part net en vingt mètres, maximum.
L’avantage ultime, c’est de ne pas tirer sur les ailes : la bestiole s’envole comme un avion et ne part que s’il elle est en portance. Cela permet les décollages autonome en plaine.

Au tout début, je me souviens, il arrivait que le planeur quitte le chariot par un effet de rebond. Deux balancines de chaque côté maintiennent les ailes à inclinaison nulle, un train d’avion et des grosse roues à roulement à bille servent d’amortisseur pour les aspérités du terrain. Si jamais vraiment on a besoin de partir court, il suffit de soutenir un peu à la profondeur pour l’aider.

« Motorisation »

Personnellement, je suis très branché moteur HACKER. Ils sont très chers mais La fiabilité et la solidité sont à la hauteur de leur prix. Le mien a été acheté d’occasion sur internet, c’est un Hacker B50-14xl, avec réducteur 3,7/1

Réducteur ou pas réducteur, les deux se valent. Pour moi, j’ai suivi les conseils de Patrick CESARATO ( Modèle Magazine )qui préconisait d’avoir toujours la plus grande hélice possible afin d’avoir le meilleur rendement. La propulsion du planeur sera meilleure, je peux témoigner dans ce sens.

J’ai choisi de mettre un réducteur, malgré l'entretien. Pour que l’association marche, il faut avoir un contrôleur de qualité doux et progressif au démarrage. Un jour, j’ai abîmé un réducteur avec un contrôleur qui donnait des à-coups.

Patrick CESARATO avait émis comme formule 200 Watts par kilos pour un décollage au chariot. Soit pour moi, 1 700 Watts. Avec une telle puissance, je suis sur de partir à tous les coups.

Mes 24 éléments sont assez lourds, je les utilise également pour centrer mon planeur. ( Je trouve ça plus astucieux que de rajouter des plombs. Une autre technique est d’aménager la cabine de pilotage, cela permet de centrer d'une manière agréable.

Mon centrage est à 93mm du bord d’attaque. J’ai essayé de varier de quelques millimètres, par curiosité, mais les 93mm indiqués sur la notice de montage sont parfaits.

«  Vole ! »

Avec celui là, ça déménage ! Ça trace ! Il est très bon pour les boucles, renversements, virages ascendants très serrés, ça passe bien, la restitution est grande grâce à la rigidité de la voilure Même en tirant fort, il remonte, je ne vois pas comment on peut casser des ailes comme ça. (Private joke : « Autrement qu’en roulant dessus. »)

Il va s’essouffler un peu plus vite qu’un planeur plus lourd, mais sa finesse lui permet de garder de la vitesse.

J’en suis très content et je le recommande !

Par la suite, j’ai agrandi un peu le volet de dérive pour gagner en efficacité. C’est bien ma dérive qui maintient les spirales. Avec mon amélioration, ça passe comme un deux axe, je pourrais presque tourner uniquement à la dérive.
Bon, ça gâche un peu l’aspect maquette, mais à 150 mètres de haut, qui s’en soucie ?

Pour l’atterrissage, il faut penser à cabrer un peu. Dès que l’on sort les aérofreins, il descend très vite et il a besoin d’être soutenu pour arrondir. C’est toujours bon de prévoir un peu de place autour de soi, parce qu’un six mètres, ça n’atterrit pas dans un mouchoir de poche.

« Le mot de la fin »

C’est un planeur de performance, il ne faut pas débuter avec un planeur comme ça. Si vous savez piloter un quatre ou un cinq mètres, il n’y a pas de difficultés particulières, ni de surprises. Si ce n’est que de dire, bien sur, que plus c’est grand, mieux ça vole.

10 janvier 2010

On déménage !

Pour patienter, comme on se barre joyeusement dans notre futur cocon super trop douillet de feu, on vous laisse une petite vidéo.

La coupure Internet ne devrait pas être trop longue, promis.

Voici en vol, le vrai, le splendide, le gros, l'énorme, le qui tue, le Nimbus.

La musique est d'AFI

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