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Vole !
25 février 2011

Vive les LIFE !

Hé oui, ces accus semblent décidément bien prometteurs.

Après avoir fait évoluer l'ASW22 avec des accus nimh triés boostés de chez SMT durant deux saisons, j'étais finalement assez déçu par ce type de pack car si la puissance était au rendez-vous, il n'en était malheureusement pas de même avec la fiabilité !!! une réparation ( prise en charge par le fabricant) du pack suite à plusieurs éléments détruits en quelques charges seulement ( sick ) et récemment un élément fondu en plein vol, pas terrible tout ça... 

Depuis 2 mois je teste donc un accu life Topfuel 3s de chez Hacker sur mon Electro Trainer S de Graupner. Voici l'objet :

3S_LiFe

Satisfait du résultat, je décidais d'essayer cette technologie pour remplacer le pack de puissance du "22".

Mais là, attention, c'est du lourd (au sens propre comme au sens figuré !!!). Le pack initial comportait 30 éléments nimh. Si l'on compte environ 1,35v à pleine charge à vide par éléments cela nous fait une tension de 40,5 volts. Pour un élément life, on peut partir sur 3,6v, on en prend 12 cela donne 43,2 volts. Pour des raisons pratique ce pack 12S sera composé en 2x6S.

Recherche rapide sur le net de l'offre disponible... Je déniche des packs Turnigy Life en 6S et 4500mah à un prix correcte chez VPC Modelisme (attention compter minimum 15 jours de livraison). Voici les deux joyaux :

 Life_6S6S_Turnigy_2

Au premier abord, ça a l'air pas mal, plusieurs essais de charge et décharge avec équilibrage ont été effectués avec mon excellent chargeur Ultra Duo 40. Le bilan est très bon.

Pour les installer dans le "22", il faudra modifier le support, car l'inconvénient majeur de ces accus est leurs dimensions, mais pas de panique le fuselage du "22" est assez vaste.

Un premier essai à donc été réalisé avant-hier, alors que le temps n'était vraiment pas terrible : froid, gris, petit vent d'ouest à 10km/h. Malgré tout cela, le vol fut parfait. La puissance est bien au rendez-vous pour le décollage (comme les nimh voir un peu mieux car la tension du pack est légèrement supérieur).

Quand à l'autonomie, c'est nickel, il faut environ 30 secondes pour monter à 150-200m. J'ai pu faire 6 montées soit 3 minutes de moteur. Pour un planeur voilier comme le "22" cela signifie presque 1 heure de vol par temps calme !. Mais le plus beau dans tout cela, c'est que le pack était bien loin d'être vide. Après une décharge à l'atelier, je me suis aperçu que 2 montées étaient encore possible. Tout cela est donc excellent et il ne reste qu'à espérer que la fiabilité soit à l'avenant.

Un dernier rappel sur l'avantage du Life face au lipo : une meilleure sécurité à la charge, car théoriquement ces accus sont plus robustes en décharge profonde et surcharge et ne risquent pas de s'auto enflammer. De plus, le nombre de charges/décharges est sans comparaison puisque l'on peut compter entre 600 et 1000 cycles. Par contre tension nominale un peu plus faible 3,3v par élément contre 3,7v pour le lipo et poids un peu plus élevé. Bien sur, pour cette technologie, pas d'autodecharge contrairement au nimh; on peut charger tranquillement la semaine pour un vol le week-end.

 

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21 novembre 2010

Quatre fois cinq et demi

Allez, hop, en attendant que notre convalescente grande plume se rempote le moral et l'allure, quelques clichés inédits :

P1160747

P1160751

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P1170116

7 novembre 2010

Breaking News

L'ASW22 :

L'Amiral va globalement bien, il nous a refait un petit vol de derrière les fagots la semaine dernière, de quoi se pourlécher les babines. Les photos ne sont pas triées, mais je vous confire une petite vidéo du décollage "maîtrisé de main de maître.".

Allons y pour les pléonasmes avantageux. Sinon, notre compère est remisé. Ben oui, des éléments de sa batterie ont fondus en plein vol, dégazant certainement dans le nez du pauvre Robert, sous la verrière. On se disait effectivement qu'il manquait de pêche au décollage.

Donc, Kangouzu en profite/ profitera pour lui redorer les saumons et lui bricoler les tripes, histoire de lui donner une nouvelle jeunesse, en attendant de pouvoir acquérir de nouvelles batteries performantes. Peut-être des lifes, pourquoi pas ?

Le NIMBUS 4 :

Notre soupirant requin s'est fait des passages plein badin, rapides comme le condor qui se fait flasher en fondant sur son mulot.

Comme la loi des séries est infaillible, lui aussi a souffert du dernier vol, et si notre prudent kangourou n'était pas si prudent, il y aurait eu un drame. Sa batterie de réception a fondu en vol. Oui oui.

Mais, nous, on a une double batterie de réception, comme on est rusé. Reste plus qu'à récupérer et rafistoler là aussi des éléments pèchus, et l'on retourne voler.

Allez, vidéo :

 

12 septembre 2010

Deux fois onze.

C'est dans notre monochrome cosmique que nous nous sommes lancés dans de nouveaux tests de chariots.

Notre "mulet satanique", dont le nom évolue au fur et à mesure de ses améliorations, est testé et approuvé en mode dragster.

Ca décolle lentement, mais ça décolle bien droit, on ne part plus en culbute chaque fois que la bête grimpe au ciel.

La sécurité s'en trouve donc ragaillardie.

Maintenant, Kangouzu est entrain de faire passer notre mule-dragster-chariot en mode drakkar, en-coquillé dans ses renforts en bois. Je n'en ai point encore de photos, mais ça viendra.

En attendant, des images fugitives de l'ASW22, pour son premier vol de septembre.

Notre gros père est en bonne santé, même si ses saumons partent en queue de poisson.


Deux fois onze

7 août 2010

A ton rythme

Papy planeur sort les lunettes tintées, et va groover sous le soleil pouilleux des champs débauchés.

Le temps était pourtant bien gris, ce qui ne l'a pas découragé. L'ASW22 a fait son chemin superbement, pressé comme un retraité sur les routes d'Arcachon.

Et c'était si beau de le voir voler lentement que je vous en remets quelques photos, avec une courte vidéo.


A ton rythme

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1 août 2010

Le temps des oiseaux

Les blés sont moissonnés, les éteules coupées rases, et les orvets sortent montrer leurs truffes.

Si bien que les piafs sont de la partie, et malgré le temps gris, nous volons tous ensemble dans un même élan d'amour.

Youpi graah.


Le temps des oiseaux  

24 juillet 2010

Rodéo

Première nouvelle, il fait froid.

Nous sommes le 23 juillet, nom d'un chien, et pas moins de 16°C au compteur.

Cela dit, sous l'impression glaçonnante, et sous un ciel pour le moins couvert, pomme de terre, ça volait bien.

Ca nous a permis d'éviter les ascendances impulsives, et de pouvoir gratter sans trop craindre l'altitude.

Le chariot va bien. Ca y est, nous en sommes à notre deuxième essai, sans le moindre rapé. Kang a peint la structure en noir, et nous reste plus qu'à pianoter quelques micro-modifications pour que le tout soit satisfaisant.

Par exemple, et après cogitation, la poutre en carbone est peut-être un chouia longue. On n'y perdrait rien en lui coupant un bout, et on gagnerait peut-être en précision. Puis ça calmerait la souplesse de la bête, qui a tendance à se prendre pour un yogiste invulnérable.

Mais bon, avec quinze kilos sur le dos, notre tortue de chariot peut bien frimer, tant qu'elle assure au décollage.

( Et ça assure, oh yeah ! )


Rodéo  

24 juillet 2010

L'oiseau sauvage

"Plus haut, toujours plus haut, dans le bleu calme et pur,
Tu fuis allègre et libre,
Tu n'es plus pour mes yeux déjà qu'un point obscur,
Mais toujours ta voix vibre ;
On dirait la chanson lointaine de l'azur..."


( André Theuriet )

( Oh yeah ! )



L'Oiseau sauvage

18 juillet 2010

Empreinte vidéo

Un petit montage vidéo de nos derniers vols de juillet, avec l'immortel ASW22.

14 juillet 2010

A perte de vue

Hop, hop, j'en profite pour faire la petite conversation de celle-qui-a-eu-très-peur-alors-que-rien-de-grave-ne-s'est-passé.

Avec Kang, on a eu une punaise de mauvaise sale frayeur qui craint, aujourd'hui, et ça me fait me poser des questions, au niveau des améliorations sécuritaires que l'on peut apporter à une grande plume.

Je m'explique :

Temps super, vent du sud, 30 C°, des cirrus et quelques lenticulaires, piste dégagée au décollage, suffisamment éloignée de tout pour que l'on ne s'approche ni des routes, ni des infrastructures. ( Hormis the big silo, facile à éviter. )

Tout devait bien se passer. On avait choisi l'ASW22, bon planeur de gratte, le plus sécurisé de tous, sur lequel Kang a l'habitude de voler.

Ben on a quand même frisé le danger.

Le ciel s'est mis brutalement à changer. En quelques instants, on s'est retrouvé sans le moindre vent, avant de s'enfiler des cirro-cumulus en champ de coton interminables, pendant que des piles d'assiettes trainaient partout à raz de l'horizon.
Les champs de blés et de tournesols avaient chauffé pendant toute la matinée, et on s'est retrouvé dans le contexte du " ooouuh ça grimpe ! "

Tout content que nous étions, on a donc grimpé. Jusqu'à, aller 200 mètres. Puis 300. Puis en fait, même en ligne droite, avec les aérofreins sortis à fond et volets ouverts, ça grimpait encore.

Je sais pas si vous imaginez, on a du atteindre les 600 mètres d'altitude, si bien que le planeur de 8 mètres d'envergure devenait presque invisible. J'ai vraiment cru qu'on allait le perdre. Et je ne sais pas trop ce qu'il advient d'un planeur de vol à voile, une fois hors de portée de vue, et hors de portée d'émetteur. Ca mange les kilomètres, ça peut tenir un moment seul, mais faut bien que ça redescende, et ou ?

Finalement, je pensais que la distance de sécurité était bonne, mais on était quand même qu'à quelques kilomètres d'un village.

Kang a du user de tout son art pour le faire décrocher. Enchainer les spirales descendantes, décrocher, faire exprès chuter le planeur en le freinant.

Parce que bon, involontairement, ça on sait le faire, mais volontairement, c'est quoi la procédure pour descendre en vrille sans prendre de vitesse ?

Bref, on s'est fait happer complètement dans des ascendances qui nous dépassaient, et j'ai eu les jetons.

Ce qui nous a sauvé, outre l'expérience de Kang, ce fut de voler à la verticale au dessus de nous.

J'ai appris ce midi qu'une alerte vigilance orange avait été placée dans la région. Dommage qu'on ne l'ait pas su avant, on aurait été davantage vigilants. ( Encore que, rien ne laissait supposer des ascendances si fortes. Pas de cumulonimbus, pas de ciel gris, et même pas une forte chaleur. Il avait plu la veille, après tout. )

Enfin, au final, rien de grave. Il est redescendu difficilement, et on s'est contenté d'enchaîner les passages bas, surtout que des rafales se levaient. ( et tant mieux. Le vent dans les aéfs, ça assure ! )

Du coup, et après épilogue, les propositions ont fusé :

- un Mixage croco spécial, pour prévenir les cas comme ça et faire descendre fort la bête. Faut qu'on se penche dessus.

- Il existe un système de télémétrie, permettant de savoir à quelle vitesse il monte, et à quelle altitude il se trouve. Ca coûte bonbon, mais je crois que ça pourrait nous éviter de recommencer ça.

- S'équiper systématiquement d'une paire de jumelle, pour "le pire". ( Puis d'un extincteur. On ne sait jamais ) 

En attendant, des photos :


A perte de vue

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