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Vole !
30 mai 2011

Les rayures, c'est chic

Le gros grand large rougeoyant s'est pourvu en mai dernier de nouveaux éléments décoratifs. Ca y est, il a récupéré ses winglets et des petites rayures lui ont poussé près des saumons.

Le voilà prêt à aguicher les nuages.

Nos derniers vols cependant nous ont servi à peaufiner le mixage butterfly. Après quelques loupés, on peut considérer que désormais, ce réglage marche.

Le voilà prêt à se métamorphoser en mouche à beurre.

Brave planeur !

(PS : je note qu'il faut que nous soignons davantage nos atterrissages. On en a eu un vraiment VRAIMENT trop long, la dernière fois, lorsqu'il a glissé sur la terre meule. A voir.)

 

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28 mai 2011

Baptème en Boo !

Reportage ~ A bord de la F-HBOO ~ 

( Vu du sol et vu du ciel )

 

Riche d'un ticket gagnant pour un vol en montgolfière, mon kangourou est parti, fidèle casquette orange au vent, explorer notre région vue du ciel.

Trois gagnants en tout, plus un pilote. Baptème de l'air pour tous, sauf pour le pilote.

Pour un prélude concis, je rappelle que les montgolfières sont des aérostats dont la sustentation est assurée par de l'air chauffé contenu par une enveloppe, par le principe de la poussée d'Archimède. ( C'est wikipédia qui le dit. )

La montgolfière fut crée en 1782, même si le concept était inventé un bout de temps avant, elle a été utilisée à usage scientifique pour explorer les contrées lointaines, militairement pendant la première guerre mondiale et avant l'essor des dirigeables, et désormais, elle revient à la mode comme loisir, au grand bonheur des publicitaires, qui disposent d'un espace satisfaisant pour poser leur logo sur fond coloré.

 

 Spirit_of_1743_Moet

( Moët et Chandon bonjour. "Spirit of 1743" )

 

Nous, c'était ce cas là. Une belle grosse rouge, avec une petite maison qui tire la langue en souriant sur notre enveloppe en polyester, et une toute petite nacelle en rotin pour quatre personnes.

Concernant les capacités des montgolfières en général, il paraît qu'en Egypte, certaines peuvent accueillir une trentaine de personnes. Les tailles de nacelles sont variables, selon l'usage. En Angleterre, on utiliserait surtout de petites nacelles.

A l'intérieur, quatre bonbones de gaz qui ne serviront qu'en temps de vol, puisque pour le décollage, on en utilise une externe. On trouve également en vrac : une paire de gants, un variomètre/altimètre, des poignées, et un méga brûmeur crache-flamme. Notre aérostier, Mathieu Rouanet (plus connu pour ses perfomances en paramoteur), a agréablement fourni les couvre-chefs à ceux qui n'en avaient pas. 

 

 P1200415

" Où avez-vous mis les brochettes de chamallows ? "

 

Gonfler l'aérostat au souffle.

Nous sommes arrivés après le dépliage de la toile, à sept heures du matin, frais comme des gardons.

La nacelle était couchée au sol, et le temps que nous nous garions, le ventilateur ronronait comme un vieux chat.

Car oui, une montgolfière, ça se remplit d'air, puis ça se chauffe. ( On ne brûle pas les étapes, juste l'air. )

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" Vrrrouuuuuuh "

 

Une fois l'enveloppe remplie, on troque donc notre vieux chat contre un vieux dragon. Ca chauffe, ça chauffe, ça monte, ça monte, et pof, on tire sur la soupape et le ballon se dresse.

C'est là que le timing devient important, car si certaines sont arimées, celle-ci n'y était point. Il est donc essentiel de grimper rapidement dans la nacelle, si on ne veut pas rester au sol. 

 

IMG_0454

"Allez-y montez... montez VITE ! "

 

A savoir aussi, il vaut mieux sauter comme un cabri dans la nacelle avant qu'elle ne décolle pour vérifier la solidité du rotin et du plancher en contreplaqué. Parce qu'une fois un peu plus haut, si ça craque, c'est trop tard.

Concernant l'enveloppe si elle elle craque, on peut (parait-il) relativiser. Un trou n'est pas grave à condition qu'il se situe dans le bas de la toile, la partie importante du ballon étant la zone supérieure, avec la soupape.

 

 IMG_0531

( Et c'est parti ! )


Là haut, haut dans le ciel, là-haut dans le ciel...

Le vol s'est déroulé aux alentours de 300-400 mètres d'altitude, dans un ciel presque bleu, avec des petits nuages de beau temps. L'altimètre n'étant pas échelonné, on ne fera que supputer sur l'altitude au jugé.

Enl'air, il ne fait pas si froid que ça. Déjà, parce que le brûleur rechauffe tout ce qui trône à côté, mais aussi parce que si la nuit le sol se refroidit, quelques centaines de mètres plus haut, l'air reste à température plus stable.

Métaphysiquement, on perd tout de même des degrés en montant. Mais ça ne se sent pas.

L'impression générale, dans la nacelle, est que le bastingage est drôlement bas. Après tout, le rotin se termine à la taille, et se pencher droit vers le vide n'est pas spécialement hyper naturel. L'instinct de survie fait que l'on appréhende quand même un peu, même si les accidents de montgolfières ne font pas légions.

De surcroît, et même si vertige il n'y a pas, les gens restent un rien déboussollés. En effet, rien ne ressemble plus à une maison qu'à une maison, une route à une route, une ville à une ville. Il faut pour se repérer trouver des éléments déjà connus, et se refaire une petite carte mentale de la région.

 

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" Quelqu'un a pris son guide Michelin ? "

 

Sur Reims, on a repéré le lycée Roosvelt, la gare principale et bien évidemment la cathédrale. Moins glorieux, le kangourou a repéré également Brico dépôt, vendant ses tournevis pas chers et notre bon vieux supermarché.

Mais, mais, mais, au détour de la campagne, en s'éloignant de la ville, ne sont-ce pas nos pistes de vols qu'il distingasse au loin ?

Eh ben si. Le vol en montgolfière nous permit d'avoir de superbes vues aériennes du Mont Chauve, et de nos principaux "bons coins" pour faire décoller l'ASW22. La terre vue du ciel, c'est quand même chouette.

 

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( Bonjour le Mont Chauve ! )

 

Un truc génial quand on est en montgolfière, c'est quand on commence à descendre et à friser la surface. Voir tout de haut, mais de prêt, caresser les coquelicots du bout des doigts et flirter avec le plancher des vaches, avant de remonter tout en haut du ciel pour la seconde partie du vol.

Accrochez-vous à votre estomac, quand ça remonte, parce que ça pulse.

 

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" On atterrit ici ? Ah ben non, on n'atterrit pas. " 

A savoir, il y a un temps d'inertie pouvant aller jusqu'à dix secondes, entre le moment où l'on active le brûleur, et le moment où l'air chaud pousse l'aérostat à remonter. Aussi, mieux vaut savoir anticiper.

Nos baptisés ont tous eu le droit de tirer un coup sur le brûleur.

[à compléter]

 

Les pieds sur terre

Vu du sol aussi, c'est rigolo, une montgolfière. Outre le fait d'assister au décolage et à l'atterro, un des grands plaisirs de ce monde (du point de vue de mon nombril), consiste à suivre ce qui vole en prenant des photos.

Autrement dit, la technique absolue appliquée par mon père, était de suivre la chose en voiture, en passant par les grands axes routiers, fenêtres ouvertes, pendant que moi, je pointais ma truffe et l'objectif hors du véhicule.

 

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" Là, un trou dans la végétation, vite ! " Hop, grand coup de frein, et je bondis hors de la voiture pour choper un cliché bizarre. C'est un vrai défi de trouver des photos originales, mais ça peut se faire.

Heureusement, il était tôt, et les gens fréquentent peu les routes, le samedi matin à l'aube.

 

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Techniquement, la montgolfière, poussée par le sens du vent et aidée par le mini-gouvernail du bord, survolait la champagne pouilleuse. Nous sommes passés de Tinqueux à Champigny, de Champigny à Saint-Brice-Courcelles, de Saint-Brice à Reims, puis à Betheny, s'ensuivant sur Cernay-les-Reims pour se poser à Witry-les Reims. Une heure de vol, une heure de route bien rentabilisée. Une quinzaine de kilomètres parcourus, en tout, sans la perdre une seule fois de vue.

 

Atterrissage et boudinage

Nous qui suivions habilement la montgolfière en voiture, nous la rejoignons près d'un verger, prête à se poser.

Le posé d'une montgolfière peut se dérouler de plusieurs manières. Soit on a se pose en "crêpe", nacelle inclinée, ce qui chasse une partie de l'air et évite une longue trainée. Soit on se pose droit, en arrondissant, et avec un risque de traînée plus importante.

Globalement, notre a géré comme un chef, en évitant tant les lignes électriques que la clôture du verger, les arbres, le champ cultivé, et tous les satanés obstacles qui se dressaient autour du ballon.

L'aérostat s'est posé comme une fleur sur une toute petite route de campagne.

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( La route est bien celle à gauche, au niveau des gravats. C'est vraiment TRES précis, l'atterrissage. )

 

Peu-importe la méthode, en général, ça secoue toujours un peu. C'est là qu'on apprécie la présence de poignées dans la nacelle.

Une fois descendu, l'aventure n'est pour autant pas finie.

 

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" Tirez sur la corde, l'enveloppe ne doit pas toucher les champs. "

 

Il faut compter une demi-heure pour laisser le temps à l'enveloppe de se vider. On choppe la toile, on la presse, et on s'assit dessus. (technique personnelle. Plus pro, on pose simplement un genou pour maintenir les pans déjà dégonflés.)

Quand la bestiole est calmée, on boudine. C'est à dire, on ramène les pans de chaque côté, pendant que Monsieur Mathieu replie proprement derrière nous.

 

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Finalement, on prend un méga sac-à-dos et on remballe le boudin là-dedans, en tassant voire en s'allongeant mollement dessus.

 

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Ca, c'est pour le ballon. Pour la nacelle, on dégrafe les mousquetons, on vide le restant de gaz des deux bonbones usagées (sur quatre. On ne pose jamais à sec.), on descend lesdites bonbones, on descend le brûleur, que l'on range à part.

 

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" MIROIR ! Fais comme moi !  "

On met le tout dans la remorque, d'abord la nacelle, puis les bonbones, l'enveloppe, le pneu de secours, la paire de gants et tout le bataclan. Pour le brûleur, il ira dans le monospace rapatriant les voyageurs au point de décollage.

Voilà pour ce que j'en ai retenu.

Sinon, s'ensuivent plusieurs séries de photos. Celles de notre vol à nous en diaporama, et en invités, quelques ballons farfelus, qui volent quand-même vachement biens.

J'avais aussi envie de préciser que les montgolfières radiocommandées existent, que certaines peuvent atteindre sept mètres de haut de l'enveloppe à la nacelle, et que même si en rc, ça reste platonique, c'est quand même un bel exploit de gérer une maquette de cette taille. Petite vidéo trouvée sur internet pour clôturer l'article.

 



22 mai 2011

Coquelicots

La semaine dernière, nous sommes allés taquiner la pente, dans un champ vertigineux de coquelicots et autre corolles jaunes.

On peut dire que le Mont Chauve n'est plus si chauve que cela. Il a revêtu sa perruque estivale.

Le vol en lui-même s'est super bien passé dans une atmosphère orageuse, et on en déduit que le Condor est un oiseau fait pour supporter le vent, les embruns et les loopings.

Il en a enchaîné quatre à la suite sans moufter.

Brave bête, va.

 

15 mai 2011

Tranquillou

 

Sans grand commentaire, un petit vol bien tranquille avec le Tigre des Airs, notre Nimbus, à se dorer la pilule entre soleil et nuages.

Une grande poilade.

( A savoir, ça y est, le Nimb' aussi est passé en Life. Et il vole désormais en butterfly.  )

 

7 mai 2011

Schtroumpfement vôtre

Il s'en est passé des choses, cette semaine, avec notre Condor.

Déjà, son moteur est mort, suite à une surchauffe globale du cockpit. Une de nos batteries LIFE (celle du Spirale, la 2S) a par ailleurs doublé de volume.

On espère que ce gonflement ne débouchera pas sur un nouveau pet aux prochaines recharges.

Kang a donc investi dans un nouveau moteur, tout bleu, tout mignon, tout petit, qui lui tient pile dans les narines. On le teste ce matin et on vous tient informés.

Sinon, la bestiole s'est équipée de winglets et a désormais des moustaches de chat pour lui aérer le museau.

Quelques photos des derniers vols :

 

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