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Vole !
8 avril 2012

Les déboires caustiques de Pinpin.

 

Je tenais à vous informer d'un fait divers de saison.

Nous avons retrouvé Pinpin, notre lapin volant, vêtu chastement d'un noeud papillon bleu et de feuilles d'or, gambadant à des hauteurs vertigineuses sur la gouttière, les branches du lilas ou de l'arbre à papillon.

Il a sauté jusqu'aux pissenlits (que nous avons en folie), se fondant de touffe d'herbe en touffe d'herbe, avant de se glisser jusqu'au sommet de notre forsythia pour picorer ses bourgeons dorés.

Poussé par le goût de la liberté et de l'indépendance, il avait voulu prendre son envol, rencontrer une lapinette et faire beaucoup d'oeufs en chocolat.

Et bien, il n'en sera pas ainsi. Sa fin fut tragique, il a terminé démembré et digéré.

Une pensée pour Pinpin, on t'aimait bien, dommage qu'il n'en reste plus. =)

Et joyeuse Pâques à tous.

 

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11 février 2012

Clubs de vol en Champagne - Comment débuter ?

 

Sous les premiers rayons de soleil se reverbérant dans la neige humide, vous vous dites peut-être :

" Hé, ça serait rigolo que moi aussi, j'apprenne à piloter. "

Et oui, ça serait funky, et tout à fait réalisable.

Mais, par où commencer ? Vers qui se tourner ?

Voilà tout l'objet de ce topic, pour ceux qui souhaitent débuter, apprendre, ou voler en collectivité.

 

La meilleure et la plus sécuritaire méthode est de se diriger vers un club de moustachus, toujours prêts à vous conseiller gratuitement et à vous prêter une piste de vol pour une maigre cotisation annuelle.

A savoir, la cotisation annuelle varie selon les clubs, mais reste dans l'ordre de 80-100 €uros. (dont 60-65 €uros reversés à la Fédération Française d'Aéro-Modèlisme (FFAM), obligatoire pour bénéficier d'une assurance.)

On pourra vous apprendre à fabriquer vos premiers modèles que vous pourrez détruire sans souffrir du porte-monnaie, puis on vous enseigner comment trouver votre bonheur parmi le large choix des catalogues.

Selon les clubs, des simulateurs de vol (comme Aérofly) peuvent être à disposition pour comprendre le fonctionnement des émetteurs.

Sinon, on apprend beaucoup en double commande. C'est à dire : deux émetteurs sont reliés l'un à l'autre. Le prof appuie sur un bouton : vous avez le contrôle. Il relâche le bouton : hop, il reprend la main et peut corriger une trajectoire catastrophique.

Ça sauve. (pour mon cas, je ne vole que comme ça avec le kangourou, lorsque je vole. :p )

Lorsqu'on est en collectivité et que l'on aime les barbecues, on peut découvrir également comment voler tous ensemble, ou chacun son tour, sans se rentrer dedans et sans tuer personne.

En dehors des clubs, il est toujours possible d'apprendre, mais c'est toujours beaucoup plus risqué, et on risque de rapidement se décourager, perdre son argent, ou plus grave blesser quelqu'un/se blesser. 

J'en profite pour rappeler que chaque année, des doigts se coupent et des accidents arrivent, même parmi les pilotes ayant de la bouteille. Donc, prudence.

On peut cependant apprendre dans le cadre de stages. (Par exemple, le méga stage trop bien des Alpes d'Huez, où l'on vous prête les modèles pour voler dans les nuages, mais stage coûtant les yeux de la tête.)

On peut aussi se renseigner directement auprès des boutiques, qui ont souvent de bons plans pour recruter de futurs clients. (Sur REIMS, allez à PB MODELISME.)

Dernière option : à la barbare. On se trouve un petit modèle pas cher et pas dangereux, on se trouve un champ/une plage/une colline loin de tout, sans fils électriques, sans arbres, à l'écart de toute société et hop on tente.

Kangouzu a appris à voler de cette manière, dans des lieudits obscurs dignes des contes et légendes, et après plusieurs crashs, un incendie en vol, et beaucoup de pugnacité, ça lui a réussi.

Ça reste cependant le parcours du combattant. Donc, si vous voulez juste apprendre facilement et sans danger, les clubs, c'est encore le mieux.

 

C'est l'instant où j'aborde pèle-mêle les différents clubs en Champagne.

comme on ne les connaît pas tous, il s'agira surtout d'une liste et non pas d'avis, le mieux étant toujours de se faire une opinion soi-même  :

 

Club Modélisme de Grauves (à côté d'Epernay) 

grauves

Club Ailes Sparnaciennes ( à côté de Magenta/Plivot)

ailes sparnaciennes

 

 Club de Chalons

 

MODELE AIR CLUB CHALONNAIS
5 rue de Montesquieu
51000 Châlons en Champagne

 

 Club de Pontfaverger :

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Club de Juvincourt :

 

juvincourt

 

Club de Reims - Champfleury La Goutte d'Or :

 

 

Club de Berru - Les faucheurs de marguerite :

 

1 janvier 2012

Rétrospective 2011

AAAH lendemain de réveillon pas très frais, idéal pour dialoguer avec windows movie maker.

Voici donc le diaporama de nos vols millésimés 2011, avec en guest star le Condor, planeur road-trip inside.

Ce planeur peut voler partout. C'est un routard, c'est une bête, c'est une réincarnation d'un guerrier péruvien doté d'ailes et d'un caractère de feu.

Et il tient dans le coffre de la voiture. 

Donc, on l'a beaucoup utilisé cette année. Et on l'aimeuh.

Et on aimeuh aussi l'amiral de la flotte, l'ASW 22, ses superbes rayures et son petit profil canailloux qui vous invite aux spirales les plus folles.

Le tout sur une musique de Syrano, un poête qui (bien que son troisième cd soit tout bizarre) soulève des lamas.

Meilleurs voeux !

27 décembre 2011

Voeux 2012

Hop Hop.

C'est drôlement silencieux, ici.

Je vais essayer chuchoter avec tact et délicatesse, tant qu'aucune hélice ne vrombit dans un vrouuu tapageur.

Voilà voilà, une année s'achève donc, avec son lot de nouveautés incroyables et de petites étoiles dans les yeux.

Malheureusement, Kang et moi avons eu quelques contraintes, limitant nos articles au strict minimum pendant plusieurs mois, et pour encore quelques mois à venir.

Cependant, nous ne loupons pas l'occasion d'adresser nos voeux à tous ceux qui passent régulièrement ou aléatoirement feuilleter nos péripéties.

Bons voeux ! Bonne future année, et bons futurs vols !

Promis, nous revenons l'année prochaine - on ne sait ni quand ni où - pour vous donner de l'article, du tangible et de l'illustré.

Que plein de choses agréables vous arrivent, dans l'intervalle.

 

 Voeux-2012

26 décembre 2011

L'heure où sonne les cloches de noël et vente le vent d'hiver

 

Et où l'on souhaite un joyeux anniversaire le blog !

On en profite pour détailler comme l'année dernière les moments forts, et faire le petit bilan traditionnel de l'année.

2011.

En 2011, la flotte compte 7 moto-planeurs et 1 avion, mini-hélico et avions-jouets non compris :

  • ASW22 de MCM
  • Nimbus 4 de TANGENT
  • Spirale de T2M
  • Flip n°2 de T2M
  • Electro Trainer de GRAUPNER
  • Condor de T2M

Plus... la Guêpe et le schtroumpf. Secret secret. On vous en parlera prochainement.

En 2011, le Condor, tel son lointain parent le phénix, s'est relevé de ses cendres. Tout beau, tout rouge, tout flamboyant et tatoué de l'aile gauche.

En 2011, nous avons eu un fichtre déplaisant crash du Discus, fendu jusque la verrière.

En 2011, fiers de nos 17 pistes de vol déjà découvertes, nous pouvons ajouter au moins deux nouveaux terrains, des ailes silencieuses et des faucheurs de marguerite, ainsi que quelques petites expériences très proches du vide.

Par ailleurs, nous maudissons formellement les glandus qui se servent des zones de dépotage pour des décharges publiques. Huons-les conjointement. Hou ! Hou !

En 2011, nous avons vécu une expérience trépidante en mongolfière, du ciel à la terre.

En 2011, nous avons bouté hors de nos contrées les Lipo pour passer au LiFe, et le LiFe, c'est la vie.

En 2011, nous avons bidouillé les viscères du mulet satanique, Kang lui installant un merveilleux système de contact glissant.

En 2011, nous avons pris un peu plus de 2 000 photos de planeurs, dont 318 photos ont été postées sur le blog en 19 diaporamas.

En 2011, l'ASW22 a découvert la joie des winglets et Kangouzu a exécuté ses premiers tonneaux en avion et en planeur. (même qu'ils sont beaux.)

Enfin, en 2011, nous avons posté 38 messages sur ce blog, visité par 5 050 visiteurs à l'année, soit 421 en moyenne mensuelle. C'est également 8 315 pages vues.

En 2011, je tiens à rappeler, tout comme en 2010 qu'il faut rendre visite à :

- Monsieur Risbourg, parce que son site est bien et qu'il est bourré de jolies vidéos que l'on fait suivre sporadiquement.

Voilà, on repart pour un an. Youhou !

 

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10 septembre 2011

La fête de l'air prend son envol

Youhou, c'est la fête de l'air, le sacré air, l'air volatile !

Allons donc voir d'un pas joyeux ce que la communauté et le conseil régional/départemental/communal ont prévu pour fêter ça dans notre sympathique région. 

Chez nous, ça s'est résumé par tout d'abord raser un champ. Après la moisson, l'espace a été reservé pour faire un parking géant de blés fauchés.

Puis, ils ont installé les barrières, collé des affichettes un peu partout et positionné les stands façon labyrinthe artisanal improvisé.

Au niveau des stands, ils sont peu nombreux et consistent globalement à vendre des tickets pour des baptêmes de l'air, allant de 20 €uros à 180 €uros. (montgolfière le plus cher, parapente le plus abordable.)

L'intention est bonne, le résultat est sympa pour ceux qui ont les sous.

Mais comme nous venons en spectateurs, l'intérêt est moins tonitruant. Cependant, ce fut l'occasion de découvrir quelques aéronefs loufoques.

J'ai notamment eu le béguin pour les ulm pendulaires qui ont un charmant petit aspect rétro. 

Le parapente avait l'air aguicheur, mais malheureusement, les montées au treuils sont à peine plus longues que la descente en vol libre. Comptez dix minutes assis dans un harnais, et hop, plancher des vaches. 

Voilà voilà. On retiendra surtout l'immense foule de spectateurs, parce qu'il y avait beaucoup beaucoup de monde. On retiendra aussi la bonne couverture médiatique de l'évenement et les nombreux articles dans les journaux locaux. (Le fait que la fête de l'air soit couplée avec la brocante annuelle y est peut-être aussi pour quelque chose)

Et on chipotera et on boudera légèrement, parce qu'ils n'ont invité aucun aéromodéliste dans leurs stands. C'est bien dommage étant donné la profusion de clubs dans la région. Les spectateurs auraient pu voir quelques modèles au sol, ce qui aurait permis de meubler les stands. 

Voilà voilà. Photos :

12 août 2011

Rendez-vous en septembre

vacances

 

Le blog prend sa petite pause estivale.


Cependant, ce n'est pas pour autant que nous ne volons pas. Bien au contraire.

Dès septembre, vous verrez sur vos écrans maintes et maintes bestioles en rattrapage.

Bonnes vacances à tous !

28 mai 2011

Baptème en Boo !

Reportage ~ A bord de la F-HBOO ~ 

( Vu du sol et vu du ciel )

 

Riche d'un ticket gagnant pour un vol en montgolfière, mon kangourou est parti, fidèle casquette orange au vent, explorer notre région vue du ciel.

Trois gagnants en tout, plus un pilote. Baptème de l'air pour tous, sauf pour le pilote.

Pour un prélude concis, je rappelle que les montgolfières sont des aérostats dont la sustentation est assurée par de l'air chauffé contenu par une enveloppe, par le principe de la poussée d'Archimède. ( C'est wikipédia qui le dit. )

La montgolfière fut crée en 1782, même si le concept était inventé un bout de temps avant, elle a été utilisée à usage scientifique pour explorer les contrées lointaines, militairement pendant la première guerre mondiale et avant l'essor des dirigeables, et désormais, elle revient à la mode comme loisir, au grand bonheur des publicitaires, qui disposent d'un espace satisfaisant pour poser leur logo sur fond coloré.

 

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( Moët et Chandon bonjour. "Spirit of 1743" )

 

Nous, c'était ce cas là. Une belle grosse rouge, avec une petite maison qui tire la langue en souriant sur notre enveloppe en polyester, et une toute petite nacelle en rotin pour quatre personnes.

Concernant les capacités des montgolfières en général, il paraît qu'en Egypte, certaines peuvent accueillir une trentaine de personnes. Les tailles de nacelles sont variables, selon l'usage. En Angleterre, on utiliserait surtout de petites nacelles.

A l'intérieur, quatre bonbones de gaz qui ne serviront qu'en temps de vol, puisque pour le décollage, on en utilise une externe. On trouve également en vrac : une paire de gants, un variomètre/altimètre, des poignées, et un méga brûmeur crache-flamme. Notre aérostier, Mathieu Rouanet (plus connu pour ses perfomances en paramoteur), a agréablement fourni les couvre-chefs à ceux qui n'en avaient pas. 

 

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" Où avez-vous mis les brochettes de chamallows ? "

 

Gonfler l'aérostat au souffle.

Nous sommes arrivés après le dépliage de la toile, à sept heures du matin, frais comme des gardons.

La nacelle était couchée au sol, et le temps que nous nous garions, le ventilateur ronronait comme un vieux chat.

Car oui, une montgolfière, ça se remplit d'air, puis ça se chauffe. ( On ne brûle pas les étapes, juste l'air. )

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" Vrrrouuuuuuh "

 

Une fois l'enveloppe remplie, on troque donc notre vieux chat contre un vieux dragon. Ca chauffe, ça chauffe, ça monte, ça monte, et pof, on tire sur la soupape et le ballon se dresse.

C'est là que le timing devient important, car si certaines sont arimées, celle-ci n'y était point. Il est donc essentiel de grimper rapidement dans la nacelle, si on ne veut pas rester au sol. 

 

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"Allez-y montez... montez VITE ! "

 

A savoir aussi, il vaut mieux sauter comme un cabri dans la nacelle avant qu'elle ne décolle pour vérifier la solidité du rotin et du plancher en contreplaqué. Parce qu'une fois un peu plus haut, si ça craque, c'est trop tard.

Concernant l'enveloppe si elle elle craque, on peut (parait-il) relativiser. Un trou n'est pas grave à condition qu'il se situe dans le bas de la toile, la partie importante du ballon étant la zone supérieure, avec la soupape.

 

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( Et c'est parti ! )


Là haut, haut dans le ciel, là-haut dans le ciel...

Le vol s'est déroulé aux alentours de 300-400 mètres d'altitude, dans un ciel presque bleu, avec des petits nuages de beau temps. L'altimètre n'étant pas échelonné, on ne fera que supputer sur l'altitude au jugé.

Enl'air, il ne fait pas si froid que ça. Déjà, parce que le brûleur rechauffe tout ce qui trône à côté, mais aussi parce que si la nuit le sol se refroidit, quelques centaines de mètres plus haut, l'air reste à température plus stable.

Métaphysiquement, on perd tout de même des degrés en montant. Mais ça ne se sent pas.

L'impression générale, dans la nacelle, est que le bastingage est drôlement bas. Après tout, le rotin se termine à la taille, et se pencher droit vers le vide n'est pas spécialement hyper naturel. L'instinct de survie fait que l'on appréhende quand même un peu, même si les accidents de montgolfières ne font pas légions.

De surcroît, et même si vertige il n'y a pas, les gens restent un rien déboussollés. En effet, rien ne ressemble plus à une maison qu'à une maison, une route à une route, une ville à une ville. Il faut pour se repérer trouver des éléments déjà connus, et se refaire une petite carte mentale de la région.

 

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" Quelqu'un a pris son guide Michelin ? "

 

Sur Reims, on a repéré le lycée Roosvelt, la gare principale et bien évidemment la cathédrale. Moins glorieux, le kangourou a repéré également Brico dépôt, vendant ses tournevis pas chers et notre bon vieux supermarché.

Mais, mais, mais, au détour de la campagne, en s'éloignant de la ville, ne sont-ce pas nos pistes de vols qu'il distingasse au loin ?

Eh ben si. Le vol en montgolfière nous permit d'avoir de superbes vues aériennes du Mont Chauve, et de nos principaux "bons coins" pour faire décoller l'ASW22. La terre vue du ciel, c'est quand même chouette.

 

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( Bonjour le Mont Chauve ! )

 

Un truc génial quand on est en montgolfière, c'est quand on commence à descendre et à friser la surface. Voir tout de haut, mais de prêt, caresser les coquelicots du bout des doigts et flirter avec le plancher des vaches, avant de remonter tout en haut du ciel pour la seconde partie du vol.

Accrochez-vous à votre estomac, quand ça remonte, parce que ça pulse.

 

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" On atterrit ici ? Ah ben non, on n'atterrit pas. " 

A savoir, il y a un temps d'inertie pouvant aller jusqu'à dix secondes, entre le moment où l'on active le brûleur, et le moment où l'air chaud pousse l'aérostat à remonter. Aussi, mieux vaut savoir anticiper.

Nos baptisés ont tous eu le droit de tirer un coup sur le brûleur.

[à compléter]

 

Les pieds sur terre

Vu du sol aussi, c'est rigolo, une montgolfière. Outre le fait d'assister au décolage et à l'atterro, un des grands plaisirs de ce monde (du point de vue de mon nombril), consiste à suivre ce qui vole en prenant des photos.

Autrement dit, la technique absolue appliquée par mon père, était de suivre la chose en voiture, en passant par les grands axes routiers, fenêtres ouvertes, pendant que moi, je pointais ma truffe et l'objectif hors du véhicule.

 

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" Là, un trou dans la végétation, vite ! " Hop, grand coup de frein, et je bondis hors de la voiture pour choper un cliché bizarre. C'est un vrai défi de trouver des photos originales, mais ça peut se faire.

Heureusement, il était tôt, et les gens fréquentent peu les routes, le samedi matin à l'aube.

 

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Techniquement, la montgolfière, poussée par le sens du vent et aidée par le mini-gouvernail du bord, survolait la champagne pouilleuse. Nous sommes passés de Tinqueux à Champigny, de Champigny à Saint-Brice-Courcelles, de Saint-Brice à Reims, puis à Betheny, s'ensuivant sur Cernay-les-Reims pour se poser à Witry-les Reims. Une heure de vol, une heure de route bien rentabilisée. Une quinzaine de kilomètres parcourus, en tout, sans la perdre une seule fois de vue.

 

Atterrissage et boudinage

Nous qui suivions habilement la montgolfière en voiture, nous la rejoignons près d'un verger, prête à se poser.

Le posé d'une montgolfière peut se dérouler de plusieurs manières. Soit on a se pose en "crêpe", nacelle inclinée, ce qui chasse une partie de l'air et évite une longue trainée. Soit on se pose droit, en arrondissant, et avec un risque de traînée plus importante.

Globalement, notre a géré comme un chef, en évitant tant les lignes électriques que la clôture du verger, les arbres, le champ cultivé, et tous les satanés obstacles qui se dressaient autour du ballon.

L'aérostat s'est posé comme une fleur sur une toute petite route de campagne.

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( La route est bien celle à gauche, au niveau des gravats. C'est vraiment TRES précis, l'atterrissage. )

 

Peu-importe la méthode, en général, ça secoue toujours un peu. C'est là qu'on apprécie la présence de poignées dans la nacelle.

Une fois descendu, l'aventure n'est pour autant pas finie.

 

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" Tirez sur la corde, l'enveloppe ne doit pas toucher les champs. "

 

Il faut compter une demi-heure pour laisser le temps à l'enveloppe de se vider. On choppe la toile, on la presse, et on s'assit dessus. (technique personnelle. Plus pro, on pose simplement un genou pour maintenir les pans déjà dégonflés.)

Quand la bestiole est calmée, on boudine. C'est à dire, on ramène les pans de chaque côté, pendant que Monsieur Mathieu replie proprement derrière nous.

 

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Finalement, on prend un méga sac-à-dos et on remballe le boudin là-dedans, en tassant voire en s'allongeant mollement dessus.

 

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Ca, c'est pour le ballon. Pour la nacelle, on dégrafe les mousquetons, on vide le restant de gaz des deux bonbones usagées (sur quatre. On ne pose jamais à sec.), on descend lesdites bonbones, on descend le brûleur, que l'on range à part.

 

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" MIROIR ! Fais comme moi !  "

On met le tout dans la remorque, d'abord la nacelle, puis les bonbones, l'enveloppe, le pneu de secours, la paire de gants et tout le bataclan. Pour le brûleur, il ira dans le monospace rapatriant les voyageurs au point de décollage.

Voilà pour ce que j'en ai retenu.

Sinon, s'ensuivent plusieurs séries de photos. Celles de notre vol à nous en diaporama, et en invités, quelques ballons farfelus, qui volent quand-même vachement biens.

J'avais aussi envie de préciser que les montgolfières radiocommandées existent, que certaines peuvent atteindre sept mètres de haut de l'enveloppe à la nacelle, et que même si en rc, ça reste platonique, c'est quand même un bel exploit de gérer une maquette de cette taille. Petite vidéo trouvée sur internet pour clôturer l'article.

 



24 avril 2011

La famille qui vole

Comme c'est Pâques, et que j'ai les stylos qui me démangent, voici une petite "private joke", où je personnalise nos braves amis.

( Cliquez pour agrandir. )

Sachant qu'ils n'y sont pas tous, car oui, un nouvel oeuf est entrain d'éclore.

L'oiseau ne devrait pas tarder à faire son faux first fly très très bientôt.

A suivre !

Famille_planeur2

1 janvier 2011

... Et bonne année !

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